Victo vise «efficacité» et «homogénéité»

VICTORIAVILLE. La dissolution de l’organisme Victoriaville en santé s’inscrit dans la même logique que celle des corporations de quartier qui géraient les terrains de jeux l’été, explique le maire Alain Rayes. «Par souci d’efficacité, on voulait que soient mises ensemble toutes nos politiques sociales», précise-t-il.

Était bien laconique le communiqué annonçant, le mois dernier, la dissolution de l’organisme à but non lucratif Victoriaville en santé. La Ville y soutenait que les activités coordonnées par cet organisme le seraient, désormais, par ses fonctionnaires.

Coordonné par Francine Rainville depuis plusieurs années, l’organisme installé dans les locaux municipaux s’occupait de plusieurs mandats, du programme des municipalités Amies des aînés, des opérations d’arrachage d’herbe à poux, du Défi Santé, de la Fête des voisins. «On se rappellera que l’organisme est né d’un partenariat avec le Centre de santé et la Commission scolaire… Finalement, il n’y avait plus que la Ville qui finançait l’organisme à 100%», rappelle le maire.

Toutes les activités qu’organisait Victoriaville en santé vont subsister, poursuit-il, mais elles seront placées sous la gouverne du Service du loisir, de la culture et de la vie communautaire. Comme l’est la gestion des parcs, autrefois assumée par des corporations autonomes. Dans ce cas toutefois le bénévolat commençait à s’essouffler.

«En prenant directement la responsabilité de la gestion des parcs et des politiques, on s’assure de dispenser, en toute transparence, des services homogènes et de qualité.»

Comme pour la gestion des parcs, explique encore M. Rayes, la Ville souhaitait réunir sous la même enseigne toutes ses politiques sociales, celles liées aux aînés, à la famille, à la jeunesse, aux enfants et à l’accessibilité. «Et avec notre nouveau programme Hop la Ville, cela nous donne plus de souplesse.»

Après l’annonce de la dissolution de Victoriaville en santé, la Ville a lancé deux appels de candidatures, l’un pour un chargé de projet pour la politique familiale, l’autre pour un chargé de projet du programme Hop la Ville.

La dissolution de Victoriaville en santé n’a donc pas été effectuée pour économiser, confirme le maire.

Et le directeur général, Martin Lessard, ajoute que la Ville n’avait absolument aucun grief à adresser au travail accompli par Mme Rainville. Elle pourrait d’ailleurs, si elle le désirait, soumettre sa candidature pour l’un ou l’autre des postes de chargé de projet qui viennent de se créer, affirme Alain Rayes.