On change l’heure… et la pile de son avertisseur

VICTORIAVILLE. Chez les pompiers, changement d’heure rime avec avertisseur… de fumée. Deux fois par année, il faut changer la pile de son avertisseur, conseille Denis Gauthier, capitaine à la prévention et à la sécurité civile du service de sécurité publique de Victoriaville. Et c’est en fin de semaine que ça se passe, puisqu’on avancera l’heure dans la nuit de samedi à dimanche.

Le capitaine mentionne que c’est l’occasion de vérifier la date de péremption de son ou de ses avertisseurs de fumée, dix ans représentant souvent la durée de vie de l’appareil, selon le fabricant.

La cellule d’un avertisseur peut s’user plus rapidement s’il est fréquemment exposé à des parfums, des vapeurs, des poussières, des solvants, note encore M. Gauthier.

Chaque étage de sa maison devrait en être doté. Il recommande d’ailleurs qu’un avertisseur soit installé dans la pièce où l’on dort, plus particulièrement dans les garderies, les familles d’accueil, les petites résidences pour personnes aînées.

On ne peinture jamais son avertisseur… même si sa couleur jure dans la pièce où on l’a installé, précise le capitaine.

La fin de semaine du changement d’heure sera aussi propice à la vérification de ses détecteurs de monoxyde de carbone et/ou de gaz, au changement de leurs piles, le cas échéant.

Denis Gauthier s’attarde aussi aux extincteurs portatifs, lesquels sont obligatoires là où on chauffe au bois.

L’occasion se prête aussi à s’assurer qu’à la maison ou au travail, tous les membres de la famille ou de l’équipe savent quoi faire en cas d’incendie, comment évacuer les lieux et identifier à l’avance un point de rassemblement. Et même si l’hiver s’achève, il faut s’assurer que toutes les issues de secours sont bien dégagées.