Les Jeunes Entreprises du Québec reçoivent une aide financière de 150 000 $

Le mouvement Jeunes Entreprises du Québec (JEQ) a reçu un important coup de pouce de la Banque Nationale qui a offert une aide financière de 150 000 $ sur trois ans.

L’annonce de cette aide s’est faite jeudi à l’école secondaire Les Etchemins, à Lévis. L’argent, qui sera réparti au pro rata du nombre d’entreprises étudiantes, permettra à JEQ de poursuivre sa mission «primordiale» de transmettre des passions chez les jeunes en les initiant aux affaires, a souligné la vice-présidente régionale de la Banque Nationale pour Québec-Ouest, Andrée Laberge.

«L’éducation et l’entrepreneuriat sont les meilleurs moyens d’assurer le dynamisme de notre communauté», assure-t-elle.

«Les jeunes entreprises ont comme mission l’éducation économique et financière des jeunes et la sensibilisation à l’entrepreneuriat», rappelle la présidente-directrice générale de JEQ, Suzanne Proulx. Cette dernière ajoute que différents programmes délivrés par l’organisme s’adressent autant aux jeunes du primaire que du secondaire.

En ayant le support de mentors, les jeunes apprennent tous les rouages de la gestion d’une entreprise et acquièrent les outils nécessaires si plus tard ils souhaitent démarrer une entreprise.

«J’ai eu mon entreprise pendant plus de huit ans avant d’entrer dans une agence et j’ai découvert par moi-même les fonctions d’un dirigeant d’une entreprise. J’ai trouvé ça très triste de ne pas avoir eu ça quand j’étais jeune», a souligné Christophe Rousseau, conseiller au développement des affaires chez Tremblay Agence Web et qui œuvre bénévolement chez JEQ.

Impact scolaire

«Le programme nous permet de développer plusieurs qualités», a indiqué le président de Plaq&Pouf, Anthony Morin, l’une des jeunes entreprises de l’École secondaire Les Etchemins. Entre autres qualités, il a énuméré, l’autonomie, la capacité d’adaptation, l’esprit d’équipe et le sens des responsabilités.

D’entrée de jeu, l’élève de cinquième secondaire avoue que le démarrage d’une entreprise n’est pas toujours «rose», mais «c’est ce qui aura fait une différence dans mon secondaire. C’est le meilleur programme pour se développer, se connaître et connaître les autres autour de nous».

«Le programme s’inscrit en ligne droite avec notre volonté de poursuivre le développement de cette culture entrepreneuriale, de notre désir de les voir persévérer à l’école et de devenir des adultes solides et épanouis», a constaté le directeur général adjoint de la Commission scolaire des Navigateurs, Benoît Langlois.