Les omnipraticiens fustigent le projet de loi 20 de Barrette

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) décoche une nouvelle flèche vers le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, en lançant une nouvelle campagne publicitaire qui dénonce le projet de loi 20 de ce dernier.

La campagne «Pas un numéro» interpelle directement M. Barrette et l’accuse de «déshumaniser» la médecine familiale, à travers des vidéos en ligne, un site Web et des publicités dans plusieurs médias.

«Vous n’êtes pas des numéros, et nous ne sommes pas des machines. M. Barrette, travaillons ensemble à trouver des solutions», lance le Dr Louis Godin, président de la FMOQ lors de la publicité.

Déposé en novembre dernier, le projet de loi 20 établira, entre autres, des quotas de patients à suivre pour les médecins omnipraticiens. Le but est d’améliorer l’accès aux médecins de famille, selon M. Barrette.

«Ce n’est pas comme ça que ça marche dans la vie. Un patient, ça parle. On ne sait pas combien de temps ça peut prendre quand il entre dans le cabinet du médecin. Il y a beaucoup d’impondérables dans une journée pour un médecin, surtout en médecine familiale, illustre le porte-parole de la FMOQ, Jean-Pierre Dion. Avant de proposer son projet de loi-matraque, [le ministre Barrette] n’a jamais eu de consultations avec nous.»

La campagne «Pas un numéro» interpelle directement M. Barrette et l’accuse de «déshumaniser» la médecine familiale, à travers des vidéos en ligne, un site Web et des publicités dans plusieurs médias.

«Vous n’êtes pas des numéros, et nous ne sommes pas des machines. M. Barrette, travaillons ensemble à trouver des solutions», lance le Dr Louis Godin, président de la FMOQ lors de la publicité.

Déposé en novembre dernier, le projet de loi 20 établira, entre autres, des quotas de patients à suivre pour les médecins omnipraticiens. Le but est d’améliorer l’accès aux médecins de famille, selon M. Barrette.

«Ce n’est pas comme ça que ça marche dans la vie. Un patient, ça parle. On ne sait pas combien de temps ça peut prendre quand il entre dans le cabinet du médecin. Il y a beaucoup d’impondérables dans une journée pour un médecin, surtout en médecine familiale, illustre le porte-parole de la FMOQ, Jean-Pierre Dion. Avant de proposer son projet de loi-matraque, [le ministre Barrette] n’a jamais eu de consultations avec nous.»