Samuel Blais a tourné la page

VICTORIAVILLE. Samuel Blais a vécu une autre soirée de première, le 5 février dernier, après le duel des Tigres contre les Saguenéens de Chicoutimi, mais pour des circonstances moins gratifiantes auxquelles il est habitué de connaître.

Son geste envers l’attaquant Alexandre Ranger a été réprimandé par le Comité de discipline de la LHJMQ. Après révision, il a été contraint de visiter la galerie de presse pour les trois matchs suivants, qui se sont soldés par des revers à Gatineau, Blainville-Boisbriand et contre les Remparts de Québec.

Blais est d’ailleurs revenu sur l’incident qui lui a coûté sa première suspension en carrière. «Le tout s’est déroulé au centre de la glace. Je tentais simplement de compléter ma mise en échec et je n’avais aucunement l’intention de le blesser à la tête», a-t-il raconté.

Il s’est dit déçu d’avoir reçu une suspension aussi longue. Considérant le fait que Ranger soit revenu au jeu dans l’alignement des Saguenéens dès le match suivant, Blais s’attendait à reprendre l’action lui aussi le même jour, au domicile des Olympiques.

Le patineur des félins a plutôt reçu un appel pour lui indiquer qu’il devait prendre son mal en patience. Plus tard, il a enfin entendu le verdict de la ligue stipulant qu’il était suspendu trois rencontres.

«Quand j’ai vu qu’il (Ranger) jouait le match suivant, je pensais écoper d’une seule rencontre. Mais bon, j’ai tourné la page là-dessus et tout ce que je désire, c’est d’être avec l’équipe et de l’aider à gagner», a-t-il fait savoir.

Éviter les erreurs individuelles

Les Tigres ont cruellement souffert de l’absence de Blais dans leur alignement au cours de sa suspension. Deuxième meilleur pointeur et troisième marqueur du club avec 21 buts, sa présence aurait été salutaire.

Néanmoins, il a pu observer les siens d’un autre œil et, selon lui, si les Victoriavillois veulent se sortir de leur creux de vague qui persiste depuis le début de la nouvelle année, ils devront, notamment, éviter les erreurs individuelles.

«Il faudra aussi arrêter de prendre des pénalités à de mauvais moments, a-t-il complété. Contre Québec, nous avions le momentum et nous avions réduit l’écart à 6 à 4 avec environ neuf minutes à écouler au match. Par contre, une punition a tué notre erre d’aller.»