Guillaume Beck doit s’armer de patience

VICTORIAVILLE.> Le thérapeute athlétique des Tigres de Victoriaville, Étienne Fallu, refuse de s’avancer, mais en lisant entre les lignes, on peut comprendre que l’actuelle saison de Guillaume Beck est terminée. Le défenseur de 16 ans, toujours affecté par des symptômes d’une commotion cérébrale, demeure au repos forcé au domicile familial, à Lachenaie.

Au cours du dernier mois, il a rencontré divers spécialistes dans la région de Québec. Les examens ont confirmé les dommages causés par les trois commotions cérébrales subies sur une période de treize mois. Sa dernière blessure à la tête est survenue le 7 décembre. Il n’a pas foulé la glace depuis.

Outre les symptômes reliés aux commotions cérébrales, Beck souffre d’une blessure cervicale. Il est présentement traité par un physiothérapeute, ce qui devrait soulager certains de ses symptômes. À savoir quand il pourra recommencer à jouer, rien n’est moins sûr.

«Dans 80% des cas de commotions cérébrales, les joueurs sont en mesure de reprendre l’action après une dizaine de jours. Si les symptômes perdurent après cette période, c’est le néant. Il devient alors impossible d’avancer une date», a expliqué le thérapeute athlétique des félins.

Si l’état de santé de Beck s’avère plutôt inquiétant, Étienne Fallu refuse de dire que sa carrière pourrait être compromise. «C’est prématuré en ce moment», a-t-il souligné avec prudence.

Beck doit d’ailleurs retourner à Québec pour compléter ses examens médicaux. Cette saison, le premier choix des Tigres en juin dernier, huitième au total, n’a disputé que 16 matchs. Il a obtenu une mention d’aide. Il avait raté le début de la campagne en raison d’une autre commotion cérébrale, celle-là subie au camp d’évaluation d’Équipe Québec des moins de 17 ans.

«L’aspect cumulatif doit être pris en considération quand il est question de commotions cérébrales. Les blessures à la tête répétées rendent le joueur plus fragile et la récupération plus longue», a conclu le thérapeute athlétique des Tigres.