24 des 70 clubs font Clic sur les aînés

VICTORIAVILLE. Par quelques clics, il sera désormais possible pour les aînés d’un Club de l’âge d’or de Saint-Valère ou de Sainte-Eulalie d’assister, par exemple, à une conférence offerte à Victoriaville.

Cela parce qu’avec le programme Clic sur les aînés, la FADOQ du Centre-du-Québec continue de brancher son monde.

Encore récemment, dans une salle de la Place communautaire Rita-Saint-Pierre, Francine Tardif et la responsable de la programmation, Caroline Mc Carthy enseignaient à des aînés comment connecter ordinateur et projecteur afin d’offrir une visioconférence.

Des volontaires de Sainte-Eulalie, Saint-Samuel, Saint-Valère, Saint-Albert et de Plessisville permettront donc aux membres de ces clubs de prendre le virage technologique.

Actuellement, 24 des 70 clubs de la région Centre-du-Québec ont adhéré au programme Clic sur les aînés. «Six autres sont en attente de la formation et, pour l’année 3 du programme, on vise avoir branché 50 des 70 clubs», précise Francine Tardif.

Elle rappelle qu’il y a deux ans, le gouvernement du Québec, par son programme Québec ami des aînés, avait annoncé une subvention de 253 000 $ pour trois ans afin de tisser un réseau informatique entre les clubs de l’âge d’or du Centre-du-Québec.

Par ce réseau, les membres des clubs peuvent échanger entre eux, assister à des téléconférences. La programmation de la première session comporte une quinzaine de conférences portant sur des sujets aussi diversifiés que l’histoire du blasphème, le diabète, les personnages célèbres, les activités à faire cet été.

Caroline Mc Carthy explique que grâce au réseau, on entreprendra en septembre, une tournée dans les villages afin de cueillir et de partager des récits de vie.

Elle ajoute que la visioconférence comporte beaucoup d’avantages, optimisant l’offre d’activités dans les clubs, réduisant les coûts et le temps de déplacement des aînés. Les clubs devraient pouvoir s’attirer de nouveaux revenus et une nouvelle clientèle, la population pouvant aussi assister aux visioconférences. La responsable poursuit en disant qu’une programmation commune de conférences peut aussi soulager la charge d’organisation d’activités du conseil d’administration d’un club.

Francine Tardif ne cache pas qu’il a d’abord été difficile de convaincre des aînés de se porter volontaires afin d’apprendre les rudiments informatiques pour se brancher au réseau.