Classique hivernale: les travaux se poursuivent

HOCKEY. Les employés de Glaces CT devraient terminer l’installation de la surface qui accueillera la première classique hivernale de l’histoire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec au cours des prochains jours. L’Hebdo du Saint-Maurice s’est rendu sur place mercredi après-midi, afin de constater l’avancement des travaux.

Mercredi 14 janvier, Grandes Estrades Coors Banquet, -24 degrés Celsius. Deux employés de Glaces CT commence à arroser la patinoire, alors que d’autres s’affairent à préparer les bandes installées sur des palettes. La date du 18 janvier a été encerclée par les co-propriétaires Yannick Tremblay et Patrick Couture pour terminer la surface, qui accueillera la troupe de Martin Bernard pour la première fois mercredi prochain.

Même s’il pourrait être normal de croire qu’une température froide permettra d’obtenir la meilleure glace possible, la compagnie Glaces CT préfère travailler dans des conditions plus automnales. «Le temps idéal est zéro, car avec nos unités de réfrigération, nous pouvons obtenir une glace comme dans un aréna. Lorsque nous avons installé l’anneau sur les plaines d’Abraham, il y avait de la pluie, du sept degrés et tout fondait. Il n’y avait pas de motoneiges ou de ski de fond, alors lorsque nous avons ouvert le 26 décembre, nous avons reçu 9000 personnes la première journée», a raconté Patrick Couture.

Les hommes de Martin Bernard recevront la visite des Tigres de Victoriaville (23 janvier) et des Remparts de Québec (24 janvier) dans le cadre de la Classique hivernale. «Nous pouvons nous attendre à n’importe quoi. Dame Nature nous a donné du sept degrés à moins quarante en quelques jours seulement en décembre. Lors de grands froids, la glace devient plus naturelle et dure. Elle va chercher à craquer. C’est un gros défi pour notre équipe. Cependant, la force de notre entreprise est d’être en mesure de s’adapter à chaque changement climatique. Elle est habituée à faire les plus grands événements sur la planète. Le défi demeure de présenter la meilleure surface possible dans les conditions que nous connaissons», a-t-il mentionné.