Un ancien Tigre exige réparation

Pas facile d’être associé à une accusation d’agression sexuelle, même si on n’a rien à se reprocher. Parlez-en aux joueurs des Gee-Gees, équipe de hockey de l’Université d’Ottawa, qui poursuivent l’institution pour 6 millions $ pour réputation entachée.

Il semblerait que les accusations d’agression sexuelle déposées en août dernier contre les joueurs Québécois Guillaume Donovan, 24 ans, et David Foucher, 25 ans, causent bien des problèmes à leur réputation et à leur avenir professionnel.

Quand elle a appris qu’il y aurait enquête au mois de juin, l’Université a suspendu les activités de l’équipe pour la saison. Depuis ce temps, difficile paraît-il pour les joueurs de ne pas être associés aux agissements présumés de leurs coéquipiers.

C’est pourquoi ils réclament 4 millions $ pour négligence et 2 millions $ pour d’autres dommages à l’Université d’Ottawa.

Leur avocat, Lawrence Greenspon, a indiqué mardi qu’il est important de s’assurer que les personnes innocentes ne soient pas éclaboussées par des accusations, peu importe la gravité de leur nature.

«Il est inadmissible pour l’université de ternir la réputation d’athlètes de la manière dont elle l’a fait alors qu’elle savait que ces étudiants n’étaient pas impliqués, a plaidé Me Greenspon. Il y a une bonne et une mauvaise façon de conduire une enquête pour agression sexuelle. Leur manière fut la mauvaise.»

Rappelons que l’entraîneur-chef de l’équipe, Réal Paiement, avait été viré à la suite d’une enquête interne parce qu’il aurait tenté de gérer lui-même la situation sans en parler à la direction.

L’Université d’Ottawa a dit que des politiques et des règlements améliorés seront mis en place, concernant le comportement des athlètes entre autres.

TC Media