La FFARIQ portera plainte contre des grandes centrales syndicales

QUÉBEC. Depuis le début de la période de maraudage, le 1er janvier 2015, les familles d’accueil et les ressources intermédiaires du Québec subissent les pratiques syndicales déloyales de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD). Intimidation, fausse représentation, chantage, et désinformation sont notamment le lot quotidien de nombreuses familles d’accueil au Québec.

La Fédération des familles d’accueil et des ressources intermédiaires du Québec (FFARIQ) dénonce cette situation et annonce son intention de porter plainte à la Commission des relations du travail afin que cessent ces actions inacceptables de la CSN et de la CSD.

«Les familles d’accueil du Québec méritent mieux», mentionne Jacinthe Boucher, présidente de la FFARIQ. «Nous recevons plusieurs appels de familles d’accueil et de ressources intermédiaires ébranlées par le régime de peur imposé par des représentants syndicaux de la CSN et de la CSD. Nos membres se sentent intimidés et même trompés par leurs propos mensongers, véhiculés à tort et à travers».

Plusieurs ressources d’accueil témoignent des conséquences déplorables de ces pratiques rétrogrades. Ils ont demandé l’anonymat pour ne pas se retrouver sur la liste noire selon l’issue du maraudage dans leur région. «Nous sommes constamment placés devant des informations contradictoires, des demi-vérités et des attaques mesquines contre la FFARIQ et ses représentants. Nous avons l’impression de nous retrouver dans une cour d’école où les grands jouent au roi de la montagne» ont imagé ces personnes prises en souricière.

De plus, la FFARIQ, et particulièrement sa présidente, sont l’objet de diffamation honteuse de la part de ces grandes centrales syndicales. «Jamais, je n’aurais pensé être témoin de telles pratiques au Québec en 2015, on se croirait au Far West», souligne la présidente à ce propos.

La FFARIQ demande à la Commission des relations du travail de rappeler à l’ordre les grandes centrales syndicales, afin de permettre aux familles d’accueil et aux ressources intermédiaires du Québec de choisir librement, sereinement et justement l’organisation syndicale pour défendre leurs droits et intérêts. Ils n’ont pas à être les otages de manoeuvres syndicales disgracieuses de la part des grandes centrales.