Comme un poisson dans l’eau

VICTORIAVILLE. Le président des Tigres, Johnny Izzi, s’est fait prendre au jeu. Passionné de hockey et gestionnaire de carrière, il n’hésite pas à se mettre le nez dans le département hockey de l’organisation, comme le faisait son prédécesseur Éric Bernier.

À son arrivée, peu familier avec les rouages de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, M. Izzi avait cru bon de nommer un vice-président des opérations hockey en Carl Mallette. Le président prévoyait concentrer ses efforts davantage dans l’administration. Or, le directeur général de Gaudreau Environnement a appris rapidement les constituants du milieu du hockey.

«J’ai toujours appris rapidement. Au début de ma carrière, j’ai été nommé à la tête d’une multinationale dont je ne connaissais rien sur le produit qu’elle fabriquait. Je me suis mis dans le bain rapidement. C’est ce qui s’est produit avec les Tigres», a-t-il commenté.

Il faut dire qu’il n’a pas vraiment eu le choix. Le départ inopiné de Jérôme Mésonéro au profit de l’Avalanche du Colorado et celui de Yanick Jean pour les Saguenéens de Chicoutimi a forcé le président à agir rapidement. De surcroît, il a dû exclure Mallette des deux processus d’embauche puisqu’il lorgnait le poste de directeur général. Le président s’est donc retrouvé au cœur du processus décisionnel au sein du département hockey.

De son propre aveu, il prend un vilain plaisir à rester à l’affût des différents dossiers. «Éric Bernier aimait être impliqué dans le département hockey. Je comprends maintenant pourquoi. J’aime être au courant de tout ce qui se passe dans l’équipe. J’ai embarqué complètement dans l’aventure», a-t-il partagé.

Récemment, à la suite d’une victoire des siens, Johnny Izzi s’est rendu au vestiaire de la formation pour féliciter les joueurs et les entraîneurs. Éric Bernier en avait l’habitude. Après la plupart des matchs, il se rendait dans les bureaux des entraîneurs pour échanger sur la partie qui venait d’être disputée. L’ex-président était très impliqué dans le processus décisionnel de l’organisation, tant sur le plan administratif qu’au niveau des opérations hockey. M. Izzi, à cet égard, suit ses traces.

Le président représente aussi les Tigres lors des assemblées des membres de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Auparavant, le gouverneur Jean Marcotte avait cette responsabilité. Ces réunions ont permis à M. Izzi d’étendre son réseau de contacts à travers le circuit. «Si bien qu’au départ de Yanick Jean, plusieurs personnes du milieu m’ont contacté. Tous étaient empathique face à notre situation», a-t-il enchaîné.

Même s’il n’est en poste que depuis six mois, le président se dit déjà très confortable dans ses nouvelles fonctions. Si son début de mandat a été pour le moins mouvementé, il espère maintenant qu’une certaine stabilité s’installera au sein de l’organisation.