Un gentilhomme sans pareil

PLESSISVILLE. Attristée par son décès comme des millions de Québécois, la conseillère municipale à la Ville de Plessisville, Yolande St-Amant, se rappelle d’avoir eu la chance de croiser Monsieur Jean Béliveau à l’occasion du Panthéon de la performance de la Chambre de commerce et d’industrie des Bois-Francs et de l’Érable organisé en mai 2011.

Elle garde d’ailleurs un souvenir impérissable de cette brève rencontre. «Quelle chance et quel privilège j’ai eus de la part de cet homme d’une grande simplicité et d’une gentillesse extraordinaire. J’étais dans la salle de presse et je lui ai demandé si je pouvais être photographiée en sa compagnie. Il m’a répondu, mais bien sûr ma belle dame. Pendant ce temps, il m’a raconté avoir demeuré à Plessisville peut-être deux ans avant que ses parents ne déménagent à Victoriaville lorsqu’il avait six ans.»

«Je suis fan du Canadien depuis toujours et lorsque j’étais au secondaire, nous avions droit d’écouter le hockey seulement, car nous avions de l’école le lendemain et on devait réussir. Lorsqu’on arrivait en classe, nous écrivions le score au tableau avec le sigle du Canadien. Il faut dire qu’en ’67 et ’68, il n’y avait pas beaucoup d’équipes de hockey et on suivait le Canadien de Montréal. M. Béliveau était un joueur remarquable et jamais je n’aurais pensé le rencontrer un jour. Ma mère, qui est native de Victoriaville, était fière puisqu’il avait aussi joué pour les Tigres de Victoriaville dans le junior A.»

«Un rêve s’est réalisé ce jour-là et ce fut une très belle rencontre puisque M. Béliveau a pris le temps de me parler et s’est montré d’une générosité incroyable. C’est un grand homme dans tous les sens du mot et avec un grand H. C’est un souvenir qui restera gravé dans mon cœur à jamais et que je tenais à partager», de conclure Mme St-Amant.