Le CETAB+ obtient sa reconnaissance

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, Yves Bolduc, et le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust, ont annoncé que sont reconnus à titre de centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) le Centre d’expertise et de formation en design industriel du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne et le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) du cégep de Victoriaville.

Ces deux CCTT détiennent leur reconnaissance pour une période de trois ans et recevront, pour l’année en cours, un soutien financier total de 230 000 $ du gouvernement du Québec, soit 150 000 $ du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et 80 000 $ du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations.

«Les activités des CCTT contribuent de façon remarquable au rapprochement entre les entreprises, les organismes et les établissements d’enseignement collégial. Elles génèrent des retombées importantes sur la formation scientifique et technique. Ces centres contribuent au développement économique de leur région respective et de l’ensemble du Québec en excellant dans leur secteur d’expertise. C’est pourquoi le gouvernement est heureux de les soutenir», a indiqué le ministre Bolduc. Le mandat des CCTT est d’exercer, dans un domaine spécialisé, des activités de recherche appliquée et d’aide technique, ainsi que d’information et de formation. On compte actuellement 47 CCTT au Québec, dont 6 dans le domaine des pratiques sociales novatrices et 41 dans celui des technologies. Cette annonce fait suite à celle du 10 octobre dernier qui confirmait qu’une telle reconnaissance était obtenue par le Centre de développement et de recherche en imagerie numérique du Cégep de Matane.

Le CETAB+

Le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité développe une expertise afin que les producteurs offrent des produits sains aux consommateurs tout en réduisant les impacts sur l’environnement.

Il répond aux stratégies gouvernementales en contribuant à l’amélioration de l’efficacité de la production agricole et en augmentant la rentabilité et la compétitivité des entreprises agroalimentaires. Par ses activités, le CCTT prévoit des retombées socioéconomiques, dont une réduction des gaz à effet de serre et de la pollution des cours d’eau ainsi qu’une amélioration de la productivité des entreprises existantes dans la filière biologique.

«Dans l’ensemble de nos régions, les CCTT jouent un rôle important auprès des PME québécoises sur le plan de l’innovation. Seules les entreprises qui innovent peuvent s’assurer une croissance à long terme. Notre appui à la mise en place de ces deux nouveaux CCTT compte parmi les actions concrètes que notre gouvernement réalise afin de hisser le Québec parmi les sociétés les plus innovantes et les plus prospères qui soient», a soutenu le ministre Daoust.

Le CCTT en design industriel

Le Centre d’expertise et de formation en design industriel vise à faire progresser la pratique du design industriel et son utilisation dans les entreprises du Québec et dans d’autres CCTT.

L’objectif est d’obtenir une amélioration des processus et des gains de productivité auprès des designers et des entreprises. Il n’existe aucun autre CCTT, centre ou institut de recherche dans ce domaine au Québec. Il s’agit donc d’un champ d’intervention exclusif dans lequel le CCTT a choisi de se concentrer. Celui-ci souhaite d’ailleurs contribuer à la bonification des programmes d’études existants, tant en ce qui concerne le programme Techniques de design industriel du cégep de Lanaudière que les programmes de baccalauréat et de maîtrise en design de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université de Montréal.