La Fête des fêtes : un des nombreux projets de William Deslauriers

VICTORIAVILLE. L’auteur-compositeur et interprète William Deslauriers a finalement l’occasion de participer à la Fête des fêtes organisée par Alain-François, les 28 et 29 novembre au Colisée Desjardins.

Ça fait quelques années qu’Alain-François invite William, mais ce dernier n’était jamais disponible pour y participer. Cette année est la bonne et William promet de bien profiter de ces deux soirées qui lui permettront de festoyer avec son monde, lui qui habite maintenant Victoriaville.

En effet le Plessisvillois d’origine est revenu dans la région depuis plusieurs mois et il en est très heureux. «Alain-François est un crinqué et j’adore ça», a-t-il expliqué.

William est convaincu que les deux soirées seront très dynamiques et animées. «Ça va être le fun. Je vais être là tout le show et j’ai vraiment hâte», avoue-t-il.

Ces deux soirées ne sont qu’une infime partie de tous les projets de William, ces temps-ci. L’artiste a expliqué qu’il avait délaissé, depuis un an environ, les Productions J et reprend le contrôle de ses affaires. «Je n’ai jamais été aussi heureux», note-t-il.

Cela lui permet de participer à différents projets avec différents artistes. «Ça m’amène à tourner avec mes chansons, mais avec d’autres auteurs-compositeurs et interprète», apprécie-t-il. Les collaborations sont donc nombreuses et l’inspirent pour son troisième album, sur lequel il travaille actuellement.

«Ça va être un EP en anglais», lance-t-il fièrement. On se souviendra, avant son passage à Star Académie que William chantait uniquement anglais. D’ailleurs, lorsque La Nouvelle Union l’avait rencontré, en octobre 2008, tout juste avant qu’il ne fasse son entrée à l’Académie, il disait qu’il avait «besoin d’aide pour sortir son côté francophone». Maintenant, il revient aux sources. «En composant en anglais, ça vient du plus profond de mon être», souligne-t-il. Pour ce qui est des thèmes abordés dans ce nouveau disque, il a de la difficulté à les cerner. «Ça parle de ce que je suis, de l’essence de ce que je fais», dit-il en assurant que les gens vont découvrir quelque chose de lui dans ce prochain album.

En ce qui concerne la sortie de cet album, pas de date arrêtée, mais il aimerait bien faire le lancement ici à Victoriaville, chez lui. «C’est le meilleur temps pour moi. Je fais ce qui me tente, sans arrière-pensée.» Chose certaine, peu importe le résultat, ce sera du William Deslauriers à 100%.

Il n’a pas d’agent d’artiste pour le moment. «Le marché change. L’industrie du disque dégringole, mais celle de l’artiste demeure», pense-t-il. Il doit donc s’adapter à cette réalité.

Outre la musique, William s’est lancé dans les affaires. En effet, avec son père, il a acheté une école de conduite à Laurierville. C’est son père qui la dirige, mais ce côté plus terre-à-terre vient équilibrer la fibre artistique. «C’est une belle opportunité qui joint la business à la famille», apprécie-t-il.