Les gardiens de sécurité veulent des gilets pare-balles

Les attentats survenus cette semaine à Ottawa et à Saint-Jean-sur-Richelieu ont relancé un débat de longue date entre les employeurs et le syndicat représentant les agents de sécurité. Ces derniers réclament plus que jamais des gilets pare-balles pour être mieux protégés.

Il y a plusieurs années que les gardiens attitrés à la surveillance du parlement demandent de meilleurs équipements pour assurer leur protection. Ils souhaitent des gilets pare-balles, des menottes et des bâtons rétractables.

Dans le quotidien La Presse, Steve Dorval, porte-parole du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), explique que dans certaines situations, les agents de sécurité sont très vulnérables et que leur seule façon de se protéger est de se cacher derrière un bureau ou derrière un agent qui, lui, est armé.

Il mentionne que les constables spéciaux patrouillant à l’Assemblée nationale reçoivent une formation similaire à celle des policiers. «Ils sont donc armés et peuvent porter le gilet pare-balles, contrairement aux gardiens de sécurité. Les gardiens ne réclament pas le droit de porter des armes à feu. Ils veulent néanmoins de meilleurs équipements défensifs.»