Agression armée : faute de psy, pas d’évaluation

VICTORIAVILLE. Faute de psychiatre disponible, l’évaluation du Victoriavillois Hugues Roberge, arrêté relativement à une agression armée, n’a pu être menée, a-t-on pu apprendre, mercredi matin, au palais de justice de Victoriaville.

Me Mylène Lavigne a représenté l’accusé lors de son retour en Cour devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.

Son client, a-t-elle souligné, a accepté que son dossier soit reporté au 16 octobre puisque l’ordonnance d’évaluation prononcée le 1er octobre par le juge Daniel Perreault n’a pu être effectuée.

Le juge Langelier a ainsi ordonné que l’ordonnance d’évaluation sur l’aptitude de l’accusé à subir un procès soit reconduite jusqu’au 16 octobre, moment où le rapport psychiatrique doit être disponible.

Hugues Roberge, par ailleurs, a semblé préoccupé par l’état de santé de la victime. «Puis-je vous poser une question? Est-ce que la victime est correcte?», a-t-il demandé au magistrat.

Le juge Langelier lui a répondu que le Tribunal n’en avait aucune idée. «Consultez votre procureur», lui a suggéré le juge.

Hugues Roberge, 35 ans, fait face à une accusation de voies de fait graves. À l’aide d’une arme blanche, il aurait blessé, à l’abdomen, un homme de 47 ans qu’il connaissait.

La victime a subi des blessures sérieuses sans toutefois mettre sa vie en danger.

Les faits reprochés à l’accusé se sont produits dans la nuit du 1er octobre dans le logement de la victime sur la rue Tourigny à Victoriaville. L’altercation ferait suite à une dispute débutée plus tôt en soirée lors d’une fête.