Victo : des travaux, des «petits abrutis», un PPCMOI

VICTORIAVILLE. Une troisième vague de travaux s’annonce à l’hôtel de ville de Victoriaville, le conseil municipal ayant alloué à la firme Pluritec un contrat d’un peu plus de 13 000 $.

Cette fois, on travaillera au sous-sol de l’hôtel de ville où on aménagera un local pour les archives, une salle de travail pour la main-d’œuvre étudiante et une salle d’entraînement physique pour le personnel municipal.

Dans le cas des archives, la Ville avait besoin de plus d’espace que celui dont elle dispose au rez-de-chaussée. Ce n’est qu’une partie des documents que l’on descendra au sous-sol.

Les deux premières phases des travaux menés au cours de l’année ont consisté à aménager le bureau d’accueil des services aux citoyens et une salle de rencontre à l’étage.

Une nouvelle borne de recharge

Pour 30 000 $, la Ville s’apprête à installer une nouvelle borne de recharge pour les véhicules, celle-là rapide, dans le stationnement De Bigarré.

L’installation et l’exploitation de la borne s’inscrivent dans la foulée de l’entente à intervenir entre la Ville et le Circuit électrique d’Hydro-Québec.

De «petits abrutis»

Le conseiller municipal Patrick Paulin a servi un avertissement à cette «bande de petits abrutis» qui ont endommagé la balançoire adaptée que la Ville et des organismes communautaires venaient tout juste d’installer à la Place Sainte-Victoire. La balançoire a été vandalisée deux jours après avoir été implantée.

Il a invité les jeunes non pas à dénoncer les vandales, mais à leur parler du respect qu’ils devraient vouer à l’environnement public, les dommages étant estimés à 3000 $, cet argent provenant de la poche des contribuables.

Leurs «nerfs», ils devraient les passer en suivant le maire Rayes dans ses marathons, a ajouté le conseiller Paulin.

Un surplus de 443 454 $

Les retours de taxes additionnés à des subventions pour la construction de la piscine Édouard-Dubord ont finalement généré un surplus de 443 454 $ dont la Ville peut se servir pour réduire d’autres emprunts.

Elle a ainsi diminué de 100 000 $ un emprunt contracté pour des travaux à l’usine d’assainissement. Le reste de ces surplus a servi à abaisser les autres emprunts pour des chantiers menés en 2012.

Toponymie, patrimoine, deux histoires

Le conseil a résolu de revenir en arrière en recréant un comité de toponymie, lequel avait été fusionné au comité du patrimoine.

Feront partie du comité de toponymie, le conseiller Marc Morin, Mélanie Pinard, Noël Bolduc, Gaétan Morin, Danielle Tardif, Hélène Jutras et un des membres de la division des communications de la Ville de Victoriaville.

Un premier PPCMOI

Moment «historique», a souligné le maire, alors que pour la première fois, le conseil a adopté un PPCMOI pour permettre l’usage «stationnement» aux propriétaires du 376, rue Notre-Dame Est dont l’immeuble chevauche une zone résidentielle et une zone commerciale.

Le PPCMOI, acronyme de «Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble», n’est rien d’autre qu’un «outil d’urbanisme» dont une ville peut se servir, a expliqué le directeur général Martin Lessard. Une ville peut recourir à cette procédure simplifiée pour permettre un usage au lieu de procéder à un changement de zonage.

Dans le cas de cette propriété sise au coin des rues De Courval et Notre-Dame Est, il sera donc permis par le PPCMOI d’implanter des aires de stationnement commercial dans la zone résidentielle.

Quelques contrats

405 000 $

La plus basse des deux soumissions pour l’achat et le transport de 5000 tonnes métriques de sel de voirie en vrac. Sel Warwick a décroché le contrat.

174 000 $

La plus basse des trois soumissions pour l’agrandissement du bâtiment servant à abriter la benne à boues de l’usine d’assainissement. Le contrat est adjugé à Bernard Bélanger et fils de Victoriaville.

100 053 $

Rejetée, parce que trop élevée, la seule soumission reçue pour une benne à asphalte.