Étienne Marcoux en laboratoire avec MAtv

VICTORIAVILLE. Le réalisateur Étienne Marcoux se lance dans une toute nouvelle expérience alors qu’il participe au Laboratoire MAtv.

Le Victoriavillois d’origine (dont on peut apprécier le talent, entre autres, aux Fêtes victoriennes) a expliqué en entrevue téléphonique qu’il faisait partie des quatre réalisateurs du concept d’émission qui demande la participation de la population.

En effet, le projet expérimental nécessite l’apport du public qui, chaque semaine, pourra répondre aux questions posées par les quatre mentors (Steven Guilbault pour l’environnement, François Bugingo pour le multiculturalisme, Martine Desjardins pour l’éducation et France Paradis pour la famille). Ils peuvent répondre par des vidéos, des images, des photos, de la musique, bref tout ce qui permet d’être créatif.

Ainsi, les mentors lancent les questions, les gens y répondent et déposent le matériel sur le site Internet (laboratoire.matv.ca). Celui-ci est alors disponible pour être vu de tous. Il est aussi intéressant de savoir qu’on peut participer et répondre aux questions jusqu’en février ce qui donne du temps pour réfléchir et aussi produire son matériel.

En mars 2015, les quatre réalisateurs (Étienne Marcoux, Alex B Martin, Vanessa Cournoyer et Florence Pelletier) auront la tâche de réaliser quatre documentaires chacun, à partir du matériel que le public aura fourni. «Le but est de créer et de s’exprimer tout en proposant des solutions aux grands enjeux», apprécie Étienne. En fait, il aura un mois pour monter et réaliser ses quatre documentaires (d’au moins six minutes chacun) et qui seront diffusés sur les ondes de MAtv (télévision) en avril.

D’ailleurs, il invite les gens de Victoriaville à participer en grand nombre à ce projet, tout particulièrement à répondre aux questions concernant l’environnement puisque Victoriaville est la capitale du développement durable. «J’aimerais qu’il y ait une bonne participation du monde de Victoriaville», espère-t-il.

Gros défi

Pour Étienne, ce projet documentaire représente tout un défi, mais lui donnera l’occasion d’apprendre à travailler avec des archives.

Il a été choisi à la suite d’un concours où 150 personnes (réalisateurs) ont présenté leur candidature. «Finalement, nous sommes quatre réalisateurs qui viennent d’endroits différents, qui ont fait des études différentes et ont un parcours qui l’est tout autant», apprécie-t-il.

Pour la création de ses documentaires, Étienne pourra choisir parmi tout l’échantillonnage envoyé à l’émission. Il lui faut toutefois utiliser 60% du matériel du public et, bien entendu, ne pas dénaturer le propos.

D’ici là, il sera très actif sur les réseaux sociaux (afin d’encourager les gens à participer) et répondra lui-même à quelques questions. Aussi, il se fera un devoir d’aller régulièrement voir ce que les gens lui proposeront comme matériel, question de s’inspirer.

À la suite de cette belle expérience, Étienne aura, dans son portfolio, quatre documentaires créés à partir de matériel sur lequel il n’avait aucun contrôle à l’origine. «C’est une expérience importante pour moi», confie-t-il.

D’ici là

Le réalisateur et cinéaste a d’autres projets sur la table d’ici le mois de mars. Il fait le montage d’une série Web intitulée Les grosses têtes et qui sera disponible en janvier.

Il est aussi en pré-production d’un pilote d’une série Web de fiction, dont la vedette sera Didier Lucien. «Il s’agit d’une série muette, une comédie de situation», annonce-t-il.