Un virage à 180 degrés payant pour la Foire champêtre et culturelle

PRINCEVILLE. C’est un virage à 180 degrés qu’a subi la Foire champêtre et culturelle pour sa 12e édition. Voulant rajeunir sa clientèle en plus d’attirer le public masculin, la Ville et son coordonnateur des loisirs, Étienne Couture, se sont investis dans le projet et l’événement a obtenu un véritable regain de vie.

Pour réussir un tel tour de force, la Ville a injecté 10 000 $ à l’événement, sans compter l’ajout de nouveaux commanditaires qui se sont joints à l’aventure. L’idée principale derrière cette cure de jouvence était de combler les plages horaires de l’après-midi et de maximiser les installations déjà en place. C’est alors que la tente «Bières et bouffe» est apparue et a connu un succès monstre.

À l’intérieur, 50 sortes de microbrasseries et des produits du terroir étaient disponibles pour le bonheur des dégustateurs. Ouvrant en fin d’avant-midi, elle a d’ailleurs attiré de nombreux visiteurs, qui sont par la suite restés sur le site pour le reste de la journée.

Pour agrémenter leur séjour, M. Couture désirait également offrir une multitude d’activités pour divertir les festivaliers jusqu’aux spectacles de fin de soirée. C’est alors qu’il s’est associé aux pompiers pour une journée portes ouvertes, samedi, ainsi qu’avec le Club de voitures anciennes de Daveluyville pour une exposition, dimanche.

«De plus, on voulait ratisser une audience plus large avec notre programmation musicale. La réponse à Pépé et sa guitare a été excellente et on va continuer dans cette veine», a-t-il complété.

Malgré des changements drastiques, l’essence de la Foire champêtre et culturelle est demeurée la même. À titre d’exemple, la salle Pierre-Prince a accueilli une trentaine d’artisans et le comité organisateur a laissé la place aux artistes de la région sur la scène disposée sous le chapiteau.

«C’est un événement vieux de 12 ans avec une certaine formule. Tout ce qu’on désirait, c’est d’y rajouter un petit quelque chose de différent à ce qui était en place et je crois que c’est réussi. Il reste encore des ajustements et des preuves à faire, mais on est satisfait dans l’ensemble», a-t-il fait savoir.

Une présidente émue et heureuse

De son côté, la présidente Nicole Robitaille a eu de la difficulté à retenir ses larmes lorsqu’elle a commenté la transformation radicale de la Foire champêtre et culturelle. Elle n’a pas caché qu’elle a été craintive sur certains points, mais qu’au final, elle se réjouit de la réussite totale de son «bébé».

«C’est au-delà de mes espérances et je suis contente du résultat, a-t-elle lancé. Au départ, Étienne ne connaissait pas les objectifs de la foire, mais il en a fait un succès incroyable.»

Elle a tenu à souligner le généreux apport financier de la Ville et de son maire, Gilles Fortier. Elle a pris soin d’indiquer qu’il est le premier et le dernier à sortir du site et qu’il était toujours disponible lorsqu’elle arrivait à son bureau avec de nouveaux projets.

Bien qu’elle ait laissé les commandes à Étienne Couture, Mme Robitaille continuera de graviter autour de la foire. Elle ne s’occupera désormais que des commandites. «Par contre, je ne serai jamais bien loin s’il a besoin de moi!», a-t-elle conclu.