Les chats errants, des cas d’illégalité

VICTORIAVILLE. On entend souvent parler de chiens errants. Mais qu’en est-il de ces chats qui se promènent en toute liberté d’un terrain à l’autre? La Sûreté du Québec souhaite sensibiliser les propriétaires d’animaux à l’effet que, même un chat, ne peut errer. Il s’agit d’une infraction. «C’est illégal, cela contrevient au règlement», indique le sergent Onil Lebel de la SQ du poste de la MRC de L’Érable.

Cette mise au point s’impose en raison d’une situation désagréable que vit une famille de Plessisville depuis un certain temps. «Le couple a un jeune enfant. Les parents laissent l’enfant s’amuser dans leur cour arrière. Or, les résidents ont constaté à plusieurs reprises la présence de chats et d’excréments. Ils souhaitent éviter une mauvaise surprise à leur enfant», souligne le sergent Lebel.

Voilà pourquoi l’homme n’a pas hésité à capturer les chats en question qu’il remettait ensuite à la fourrière municipale.

«Mais la situation s’est envenimée. Et les résidents, pourtant dans leur droit, font l’objet de commentaires négatifs sur les médias sociaux. Les citoyens doivent donc comprendre que les chats, tout comme les chiens ou autres animaux, ne peuvent errer et aller chez les voisins ou ailleurs», explique le policier.

Le règlement sur l’errance fait mention du terme animal, incluant ainsi les chats, comme toute autre bête. «Dans la MRC de L’Érable, les contrevenants s’exposent à une amende de 100 $ en plus des frais de fourrière», précise le sergent Lebel.

Dans la MRC d’Arthabaska, l’article 123 du Règlement général (G-100) stipule que «le gardien d’un animal ne peut le laisser errer dans un endroit public ou sur une propriété privée autre que celle du propriétaire de l’animal».

Une infraction à ce chapitre est passible d’une amende minimale de 100 $ pouvant aller jusqu’à 300 $.