La force de Facebook c’est que vous ne pouvez pas le quitter

Essayez seulement de fermer votre compte Facebook et vous comprendrez ce qui fait la force de ce réseau social. Vous découvrirez que ce n’est pas facile de le faire.

Vos amis Facebook considèreront votre désactivation comme un abandon. Ils se sentiront rejetés. Et conséquemment, ils ne cesseront de vous poursuivre par courriels, textos, tweets, ou tout autre moyen, assure la psychothérapeute Abby Rodman. «Le plus gros réseau social au monde est plus collant encore que votre compte bancaire ou que votre câblodistributeur», dit-elle.

Pour plusieurs, Facebook est devenu la seule façon de communiquer. C’est ce qui rend impossible ou enfin peu probable une éventuelle désactivation d’un très grand nombre de ses membres.

Les chiffres démontrent que Facebook ne cesse de grossir. On apprenait jeudi qu’à la fin juin le réseau comptait sur 1,32 milliard de membres actifs. On se rappellera que lors de son introduction en bourse en mai 2012, Facebook comptait moins d’un milliard d’utilisateurs, et plusieurs craignaient à l’époque que sa clientèle ait déjà plafonné.

Facebook semble également en bonne voie de gagner son pari quant aux recettes publicitaires sur les plateformes mobiles. Celles-ci continuent de croître et représentent maintenant 62% des recettes publicitaires de la firme.

La performance du titre en Bourse est impressionnante. Le cours de l’action est présentement à 75 $, à un sommet. C’est 4 fois plus que le bas de 18 $ atteint en septembre 2012, quelques mois après son entrée catastrophique en bourse.

TC Media