Une douzaine de candidats «sérieux»

VICTORIAVILLE. Vacances ou non, Johnny Izzi poursuit le processus visant à dénicher un successeur à Jérôme Mésonéro. Le président des Tigres de Victoriaville a fait savoir qu’une douzaine de personnes «sérieuses» avaient manifesté de l’intérêt pour la direction générale de l’équipe.

Certaines d’entre elles ont déjà été rencontrées. Puisque Carl Mallette, vice-président aux opérations hockey des Tigres, a déjà annoncé publiquement son intérêt pour le poste, il a été écarté du processus d’embauche. C’est ce qu’a fait savoir M. Izzi, ajoutant que sa candidature sera traitée et analysée comme les autres reçues.

Afin de prendre la décision la plus éclairée et la plus profitable pour l’avenir de la formation, le nouveau président n’a pas hésité, et il continuera de le faire, à échanger avec des gens oeuvrant à l’extérieur de l’organisation et d’autres qui occupent un poste au sein de l’équipe, dont le gouverneur Jean Marcotte.

Une façon pour Johnny Izzi de puiser de l’information sur les candidats susceptibles de remplacer Mésonéro, nommé recruteur avec l’Avalanche du Colorado.

Et le président ne s’est pas fixé d’échéancier avant d’arrêter son choix, bien qu’il estime «qu’idéalement» le nouveau directeur général sera nommé d’ici le début du camp d’entraînement. «Mais ce n’est pas essentiel», a-t-il pris soin d’ajouter.

Pas de «changements significatifs»

Avant d’accepter le poste avec l’Avalanche du Colorado, Jérôme Mésonéro a pris certaines décisions en vue de la prochaine campagne. Il a notamment confirmé le poste de Julien Leduc comme joueur de 20 ans le préférant, entre autres, aux défenseurs Cameron Yarwood et Lukas Pozgay.

Est-ce qu’une telle décision pourrait être revue et infirmée par le nouveau directeur général ou, au contraire, respectera-t-il les ententes préalablement conclues? À cette question, Johnny Izzi s’est montré plutôt prudent et il a avancé qu’il lui était difficile de répondre, ajoutant toutefois qu’il n’entrevoyait pas de «changements significatifs». Il a également fait savoir que Mésonéro n’était pas seul à prendre les décisions, qu’il s’agissait d’un travail d’équipe.