Temps mort: à la découverte d’un jeune photographe

VICTORIAVILLE. Antoine Larocque-Beaudoin est un jeune photographe de 19 ans et il vient de présenter sa première exposition, intitulée Temps mort au Grave.

L’exposition est terminée et aura permis au jeune homme de démontrer tout son savoir-faire en ce qui concerne la photographie. Les visiteurs ont été impressionnés par son talent qui lui permet de donner des émotions à ses images.

C’est vers l’âge de 12 ou 13 ans qu’il a voulu avoir une caméra vidéo pour faire des films et des photographies. Par lui-même et grâce à des lectures, il a peaufiné sa technique.

Malgré son jeune âge, Antoine utilise un appareil photo argentique. «Pour moi ça fait partie de l’émotion.» C’est aussi lui qui développe ses propres films en chambre noire, une méthode qu’il apprécie beaucoup. Ensuite, ceux-ci sont numérisés et imprimés en numérique également.

Il n’a donc pas peur de mélanger les genres ou les techniques afin d’obtenir le résultat recherché.

Le flou, la double exposition, des photos excessivement remplies ou encore très dénudées, tout cela ne lui fait pas peur. Très peu de modifications sont faites sur ses clichés, si ce n’est que d’amplifier le contraste de temps en temps.

Cela fait maintenant une année, grâce à un projet Jeunes volontaires, qu’il planche sur cette exposition qui lui a permis de montrer, grâce à 19 photographies imprimées, son talent. «J’ai eu de très bons commentaires lors de l’exposition. J’avais vraiment hâte que les gens voient ça», ajoute-t-il.

Cette exposition lui donne une belle carte de visite pour continuer dans ce domaine. Il a d’ailleurs encore plusieurs projets en tête qu’il voudrait bien réaliser et qui touchent autant la photo que la vidéo. Il souhaiterait également pouvoir présenter son exposition dans d’autres lieux, comme il le fera au mont Arthabaska avec quelques-unes de ses photos.