Wake dans’rue : l’engouement ne se dément pas

VICTORIAVILLE. Incroyable; c’est le seul mot qui sortait de la bouche du promoteur Patrick Rondeau après la 4e édition de Wake dans’rue sur la rue Notre-Dame.

Cette année, la barre a encore été plus élevée avec l’ajout de nouveaux modules, dont un mur où les planchistes pouvaient exécuter des manœuvres surréelles. Logistiquement, les estrades ont été agrandies afin de répondre à la popularité grandissante de rendez-vous estival.

D’ailleurs, c’est l’ambiance festive de la foule et son cachet familial qui ont retenu l’attention du promoteur. «La réponse des gens de Victoriaville et des environs est au-delà de nos attentes. L’événement n’arrête pas de grossir et Philippe Joyal (fondateur de Pro Am Productions) et son équipe se démènent pour leur offrir le meilleur spectacle possible», a-t-il laissé entendre.

De plus, il a gagné son pari en déplaçant Wake dans’rue de cinq semaines, lui qui se déroulait habituellement le 3e week-end d’août. Il a cependant indiqué que c’est en raison du calendrier de Joyal, qui désirait deux semaines d’inactivité entre deux tranches du circuit, qu’il a décidé, avec la Ville, de le tenir à cette date.

«D’autant plus qu’au départ, il était supposé se dérouler sur seulement une journée, mais on s’est battu pour que la compétition se passe vendredi et samedi. On a ainsi gagné notre pari, car la population a embarqué avec nous», a ajouté Patrick Rondeau.

Philippe Joyal a abondé dans le même sens lorsqu’est venu le temps de dresser un bilan sur son 4e séjour dans les Bois-Francs. «La réaction et l’engouement des spectateurs dépassent mes attentes. De voir leur enthousiasme et de constater qu’ils viennent pour le sport, pour l’événement dans son ensemble ou pour la qualité des athlètes m’a frappé et c’est à cause de cela qu’on va revenir», a-t-il fait valoir.

Avec cette remarque, il a ouvert la porte à ce que Victoriaville accueille l’an prochain une étape du circuit pour une cinquième année. Pour lui, tant que la demande sera présente, il continuera son partenariat avec la Ville, tout en tentant de réinventer la roue.

Un produit unique en son genre

Si Victoriaville célèbrera cinq ans de vie commune avec Wake dans’rue, l’événement soufflera ses 10 bougies l’an prochain, un fait d’armes que Philippe Joyal s’est dit très fier de souligner. Unique en son genre dans le monde, avec son circuit, ses bourses et son système de bassins, le fondateur a glissé quelques mots sur son évolution. «Je suis un wakeboarder à la base et je ne pensais pas créer un produit comme celui-ci avec Wake dans’rue. On a connu une croissance exponentielle en passant d’un simple parcours avec une toile et des bottes de foin à celui qu’on a maintenant. Sans se péter les bretelles, on est très fier de ce qu’on a accompli. Est-ce qu’on a atteint notre potentiel? J’estime que non et on ne va certainement pas s’arrêter là», a-t-il commenté.