Des relations souvent tendues avec les médias locaux

VICTORIAVILLE. Lors de ses remerciements, l’ex-directeur général des Tigres, Jérôme Mésonéro, n’a pas manqué de souligner sa relation parfois houleuse qu’il a entretenue avec les médias locaux durant son séjour avec l’équipe.

«Je tiens à vous remercier pour votre collaboration au fil des ans. Je n’ai pas toujours été commode, mais tout ce que je faisais était pour le bien de l’organisation, pour protéger les joueurs et le personnel. Parfois, je ne vous parlais pas alors que vous le souhaitiez. Il n’y avait rien de personnel. Je sais que présentement il y a une petite tension parce que vous croyez que j’ai donné le scoop à Stéphane Leroux (du Réseau des sports), mais je vous jure qu’il n’en est rien. Je trouvais important de réserver mes commentaires pour vous», a-t-il dit.

Mésonéro a, par la suite, souligné l’importance de la couverture médiatique pour les petits marchés du circuit. «Vous êtes le lien entre l’équipe et les amateurs. Ce n’est pas votre rôle de faire la promotion de l’équipe, mais sachez que vous avez un rôle important à jouer pour une franchise de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, spécialement dans un petit marché comme Victo», a-t-il poursuivi.

«Déçu et furieux»

Le nouveau président des Tigres, Johnny Izzi, n’a pas caché qu’il avait été «déçu et furieux» de voir que la nouvelle avait une fois de plus été ébruitée avant que son organisation puisse en faire l’annonce, d’autant plus que c’est un média montréalais qui a été le premier à annoncer la nouvelle.

Il faut dire qu’il ne s’agit pas de la première fuite depuis l’entrée en poste de M. Izzi. L’annonce de l’embauche de Bruce Richardson avait également été faite précipitamment.

«Ça fait partie de mes valeurs. Je vais tout faire pour que les médias locaux soient priorisés. C’est une question de respect pour les journalistes, mais aussi pour les amateurs de l’équipe de la région», a-t-il commenté.

D’ailleurs, M. Izzi dit se faire un point d’honneur de respecter cette politique au sein de son entreprise, Gaudreau Environnement. Le président se dit toutefois conscient qu’une entreprise privée est différente à ce chapitre d’une formation de la LHJMQ. Il est plus difficile de contrôler la façon avec laquelle l’information est diffusée.