31 des 74 cadres du CSSSAE perdent leur poste le 1er avril

VICTORIAVILLE. On devrait connaître d’ici quelques jours l’identité de la personne qui dirigera le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Les appels d’intérêt ont été lancés.

Le CIUSSS, c’est cette nouvelle structure qui naîtra le 1er avril issue de la Loi 10 ordonnant la fusion de tous les établissements de la santé et de services sociaux des deux régions administratives.

La personne qui occupera le poste de président-directeur général du CIUSSS pourrait provenir de l’extérieur de la région, les appels d’intérêt ayant été ouverts à tous.

Ce ne sera toutefois pas le cas pour les trois autres fonctions de la haute direction du CIUSSS, celles de p.-d.g. adjoint, de directeur des ressources financières et de directeur des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques.

Lorsque sera connue la personne occupant les rênes du CIUSSS, commenceront alors les entrevues pour dénicher son adjoint, explique Marie-Ève Boivin, adjointe à la direction générale du Centre de santé et de services sociaux d’Arthabaska-et-de-l’Érable (CSSSAE). Selon les informations reçues, on devrait connaître les titulaires des deux autres fonctions dans les semaines du 16 et du 23 mars.

31 postes abolis

Des 74 actuels postes de cadres du CSSSAE, 31 seront abolis au 1er avril. «Ce sont tous les postes de l’équipe de direction», précise Mme Boivin. Et cela inclut le poste du directeur général, Claude Charland.

«Même si nos postes sont abolis le 1er avril, nous poursuivons notre travail avec le même mandat. Aux yeux de la population, rien n’aura changé le 1er avril et les services seront dispensés comme à l’habitude.»

Mme Boivin explique que les 43 autres postes, ceux liés aux secteurs cliniques et aux services directs à la population sont maintenus.

Du côté des 31 personnes dont le poste disparaît, qui décidera de quitter, qui décidera d’être replacé? «On peut supposer, soutient Marie-Ève Boivin, que la majorité voudra continuer. On est à se poser cette question. Il est cependant difficile de se projeter dans le futur parce qu’on ne connaît pas la nouvelle structure organisationnelle, pas plus que ses modalités.»

Cela rend l’atmosphère plutôt particulière, alors que le 1er avril approche à grands pas. Elle dit toutefois que l’historique de la bonne collaboration entre le Centre-du-Québec et la Mauricie facilite le travail.