Un début de mandat chargé pour Charles Pellerin

HOCKEY. Le nouveau président des Tigres le sait. Il aura beaucoup de pain sur la planche au cours des prochains jours.

Il y a encore des postes à combler au sein de l’équipe, mais l’image des Félins est aussi à redorer. Non seulement auprès des partisans qui sont assoiffés de victoires, mais aussi à travers la ligne alors que le club est devenu au cours des derniers mois, en quelque sorte, la risée du circuit Courteau.

«Je ne veux pas lancer le blâme sur personne et je sais que tout le monde a fait de son mieux», a souligné celui qui est devenu, il y a quelques jours, le septième président du club.

Les erreurs qui ont pu être commises dans le passé, il n’a pas l’intention de les oublier, bien au contraire. «On ne peut pas renier le passé, car il fait partie de l’organisation. Je vais plutôt tenter de le comprendre», a sagement dit l’homme de 41 ans. «On va essayer de repartir du bon pied», a-t-il ajouté.

Rassurer les joueurs

En plus des postes à combler de directeur général – qui devrait être réglé cette semaine – et d’entraîneur-chef, il a l’intention de rencontrer les membres de l’organisation en plus de s’adresser aux joueurs.

À quelques semaines du début du camp d’entraînement, les patineurs qui s’y présenteront sont dans le néant. Ils ignorent qui les dirigera. «Je vais devoir rassurer les joueurs», a-t-il fait valoir.

Des actionnaires sont venus le chercher

Charles Pellerin a bien voulu revenir sur son embauche au sein des Tigres, en prenant toutefois le soin de garder quelques informations pour lui.

Ce sont quelques actionnaires qui lui ont demandé s’il avait un intérêt à occuper la présidence de la formation. «Je ne suis pas à l’aise de nommer des noms», a par contre répondu le président lorsque la www.lanouvelle.net lui a demandé qui étaient les actionnaires qui l’ont rencontré. Le nouveau président a vu neiger. Il ne veut pas jeter de l’huile sur le feu inutilement.

Il n’a également pas voulu dire quand il a été approché pour le poste, mais l’annonce de sa nomination a été faite le 16 juillet et il reconnaît avoir eu besoin de trois jours de réflexion avant d’accepter l’offre.

Son prédécesseur, Johnny Izzi, a été contrait de remettre sa démission le 12 juillet dernier, soit quatre jours avant que Pellerin le remplace.