Montée en flèche de la popularité du triathlon

TRIATHLON. L’un rêve de faire des Bois-Francs la capitale du triathlon et de l’activité physique, l’autre appelle de tous ses vœux la création d’un véritable centre d’entraînement pour les triathlètes dans la région. Dany Racine et Patrick Couture, à forces unies, veulent par-dessus tout faire rayonner leur sport, dont la popularité ne cesse de croître.

C’est pour cette raison qu’est né le club de triathlon des Bois-Francs Trivic il y a un peu plus d’un an. De ses sept membres initiaux, on en dénombre aujourd’hui plus de 60, comme quoi l’engouement pour cette discipline sportive ne se dément pas.

Chez Trivic, on dénombre des athlètes de tous genres, de tous calibres et, surtout, de toutes ambitions. La crème, comme Martin Rouillard, Sylvain Lafrance et Carl Tourigny, notamment, est au rendez-vous. On y dénombre aussi bien des néophytes. «Tous y sont les bienvenus. Il n’y a pas de complexe chez Trivic», lance le président du club, Patrick Couture.

Trivic a permis d’encadrer ce sport en pleine effervescence et aussi d’y gonfler encore davantage l’intérêt. L’organisme a aussi été créé pour permettre aux athlètes de bénéficier, pour un prix plus avantageux, d’infrastructure comme la piscine Édouard-Dubord. «Les gens qui pratiquent la natation dans la région savent à quel point il n’est pas toujours facile d’obtenir des plages horaires à la piscine, et ce, à un coût abordable», souligne le président.

On s’attend à ce que la croissance du club se poursuive au cours des prochains mois. À quel point? «C’est difficile à dire. Mais on est en mesure d’accueillir encore bien des membres», enchaîne l’entraîneur Dany Racine.

Tous ne sont pas des vétérans aguerris au sein de Trivic. La relève y est omniprésente. Un camp de jour a été mis sur pied cet été. On n’a qu’à jeter un coup d’œil sur le programme sport-études de l’École secondaire Le boisé, qui compte de nombreux athlètes de haut calibre.

Une campagne de financement de Trivic a récemment permis d’amasser quelque 6000 $. Ce montant servira, notamment, à soutenir la relève, qui participe à plusieurs compétitions annuellement. On leur a remis, entre autres, une combinaison à l’effigie de Trivic. «On commence d’ailleurs à se faire reconnaître à l’extérieur de la région», souligne Couture.

Le Triathlon de Victoriaville, organisé par le Grand Défi, rend aussi de fiers services à Trivic. Un important contingent de porte-couleurs du club y prend part tous les ans.

La popularité du triathlon ne se dément pas et ça ne semble pas être un feu de paille. Patrick Couture espère que le club continuera de fleurir. Il rêve, dans un avenir rapproché, qu’un bassin permanent extérieur soit créé afin de permettre un entraînement complet au même endroit. Le bassin du Triathlon de Victoriaville, près du réservoir Beaudet, est présentement temporaire. «Un bassin permanent nous permettrait d’avoir un centre d’entraînement complet. On n’aurait pas à se déplacer pour pratiquer l’un ou l’autre des trois disciplines. Tout pourrait se faire au même endroit», a-t-il commenté.

Ce n’est pas d’hier que les autorités du Grand Défi sont en pourparlers avec celles de la Ville afin de trouver une solution permanente. Dany Racine, de son côté, pousse la note encore plus loin. «Je rêve que la région devienne la capitale de l’activité physique. C’est bien parti…», a-t-il conclu.

On peut obtenir plus d’informations sur Trivic en consultant le clubtriathlonboisfrancs.com.