Mélanie Thibault se qualifie pour les mondiaux

PLESSISVILLE. La Lauriervilloise Mélanie Thibault continue à prouver, d’une compétition à l’autre, qu’elle est un parfait exemple de détermination, à force de discipline, d’efforts et de sacrifices!

Ralentie en juillet dernier par des problèmes liés à son asthme qui l’ont contrainte à cinq jours d’hospitalisation deux semaines avant les championnats canadiens tenus à Halifax, en Nouvelle-Écosse, la femme de 36 ans avait dû se contenter à ce moment d’une quatrième position en «figure» chez les 35 ans et plus.

Elle s’est toutefois ressaisie de brillante façon lors de l’International Events Qualifer à Toronto le 22 août alors qu’elle montée sur le podium récoltant une troisième position dans cette même catégorie lui permettant de se qualifier pour les championnats mondiaux.

Une fière compétitrice

Mélanie Thibault est une fière compétitrice et ne se contente jamais de demi-mesures. «Je peux dire mission accomplie malgré tout, mais mon objectif reste le même, soit celui d’être au top. Je veux toujours finir première», de dire celle qui s’entraîne sérieusement depuis son retour à la compétition en 2013 en plus de se soumettre à un régime alimentaire stricte pour l’aider à obtenir une symétrie musculaire parfaite.

Au cours des cinq derniers mois, elle s’entraînait d’ailleurs à raison d’une vingtaine d’heures par semaine, six jours sur sept, alors qu’on retrouvait à son menu quotidien du poisson à viande blanche, riche en protéine et pauvre en matière grasse.

Elle veut continuer à s’améliorer!

Pour ce qui est de l’année 2015, la mère de deux enfants ne prendra part à aucun autre événement préférant s’accorder quelques mois sabbatiques afin d’améliorer ses points faibles, dont le dos et les jambes, en prévision d’une participation, en mars 2016, à la classique Arnold (faisant référence à la prestigieuse compétition internationale d’Arnold Schwarzenegger) à Columbus, en Ohio.

«Et comme je veux toujours finir première, j’envisage la possibilité de participer à nouveau aux championnats canadiens naturels l’an prochain pour aller me chercher de meilleurs résultats que ceux que j’ai obtenus cette année», d’expliquer celle qui est entraîneuse certifiée chez FormAction à Plessisville.

Comme sa qualification pour les mondiaux est valide pour trois ans, elle n’envisage pas y participer avant 2017. «Mais, tout cela reste à discuter avec mon propre entraîneur», de conclure la passionnée de body fitness qui est également supportée par sa famille dans cette aventure, dont son conjoint Martin.