La lutte effectue un retour à Warwick

WARWICK. À la suite du succès de l’an dernier, l’Académie de lutte estrienne effectue un retour à l’aréna Jean-Charles-Perreault pour la présentation de son deuxième gala, qui aura lieu le samedi 30 mai.

Intitulé La Revanche II, les spectateurs de l’an dernier reconnaîtront certains visages, en plus d’en découvrir de nouveaux. Au programme, neuf combats sont prévus au cours de la soirée.

Parmi ceux-ci, un duel à saveur féminin avec la jeune sensation Kalina. Elle fera face à une lutteuse coriace, nommée Attira.

Deux ceintures seront également à l’honneur. La première couronnera une nouvelle équipe entre Highlight Reel et les Miller Brothers. L’autre sera dévoilé à la toute fin. Elle sera disputée entre le champion en titre, MG Animal, ainsi que l’ex-tenant du titre, Simon Easton dans un combat de type «bûcheron».

«Il y en aura pour tous les goûts dans ce gala, a annoncé vendredi le président de l’Académie de lutte estrienne, François Séguin. D’ailleurs, plus il y aura des spectateurs, plus il y aura de l’ambiance dans l’aréna.»

Jusqu’à présent, il a confié que la prévente se porte bien. Déjà, près de 200 billets ont trouvé preneurs. Ils sont en vente au prix de 12 $ pour le parterre ou 10 $ pour les estrades. Les enfants de 12 ans et moins entrent pour une somme de 6 $, peu importe l’endroit.

Ceux qui désirent s’en procurer peuvent le faire aux différents points de vente, dont l’aréna Jean-Charles-Perreault et le Distributeur d’eau de source Everest de Victoriaville. Sinon, il est toujours possible d’en acheter sur place.

L’an dernier, 300 amateurs avaient assisté à La Revanche. M. Séguin estime qu’il s’attend à un nombre similaire lorsque les portes ouvriront à 19 h.

Réaliser le rêve de Benjamin Masse

Comme l’an dernier, l’Académie de lutte estrienne s’est associée avec la Fondation Rêves d’enfants pour réaliser celui de Benjamin Masse, un garçon de 14 ans atteint d’autisme de Saint-Césaire.

«Ce sera un combat entre Batman et le Joker, a raconté François Séguin. Même qu’une ceinture sera à l’enjeu. Elle sera dédicacée par tous les lutteurs présents et elle lui sera remise à la fin en guise de cadeau.»

L’an passé, c’est un jeune homme de Lyster, Vincent Labrecque-Martineau, dont le rêve était devenu réalité. Il était aux prises avec une maladie dégénérative au cerveau.