Retour en Cour en septembre pour le présumé meurtrier

JUSTICE. La comparution du Drummondvillois Jean-François Toupin-Houle, accusé de meurtre au premier degré, a repris à 14 h 15, jeudi. Une courte audience de quelques minutes à peine.

Son avocat Me Matthieu Poliquin a fait savoir à la juge Dominique Slater de la Cour du Québec qu’il comparaissait pour son client et qu’il n’avait reçu qu’un début de preuve.

La cause a été remise au 2 septembre, toujours devant la Cour du Québec pour le moment puisque les causes de ce genre relèvent de la Cour supérieure du Québec.

D’ici la prochaine audience, la poursuite poursuivra la communication de la preuve à la défense. «D’ici le 2 septembre, a fait savoir le procureur de la poursuite Me Jean-Philippe Garneau à son collègue, la preuve ne sera peut-être pas complète, mais elle sera suffisante pour vous donner une bonne idée pour conseiller votre client.»

Le Drummondvillois de 24 ans est accusé d’avoir tué une jeune mère de 22 ans, Judith Élémond Plante, que les policiers ont retrouvée grièvement blessée, vers 5 h, mercredi, dans son logement de la rue de l’Aqueduc à Victoriaville.

Son décès a été constaté plus tard en matinée au centre hospitalier.

Cet homicide constitue le premier meurtre à survenir à Victoriaville en six ans après la mort horrible de Rémy Allaire survenue en août 2010.

Et il s’agit du premier homicide en quatre ans dans les Bois-Francs. On se souviendra des tragiques événements de juillet 2012 à Warwick alors que Jocelyn Marcoux a emmené dans la mort sa fille et son fils de 11 et 13 ans.