La détention pour un trafiquant

VICTORIAVILLE. Un Victoriavillois âgé de 45 ans, Claude Morin, a pris le chemin du centre de détention, vendredi, après avoir après été condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour. Le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec lui a imposé aussi, entérinant ainsi la suggestion commune des parties, des amendes totalisant 2500 $.

Morin a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession et de trafic de stupéfiants, les événements remontant à 2010.

Les policiers avaient notamment saisi quatre kilogrammes de cannabis. «Il s’agit d’une bonne quantité, mais Monsieur n’a pas commis d’autres infractions depuis», a fait valoir le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Maxime Laroche.

Le représentant de la poursuite a également exposé devant la Cour les antécédents de l’accusé déjà condamné en Ontario en semblable matière.

Morin a écopé en 1996 d’une peine de quatre ans d’emprisonnement pour trafic de cocaïne.

Puis, en 2000, il était condamné à 50 mois de détention pour complot et trafic de cocaïne.

«On peut croire, a commenté le juge Langelier, que vous n’avez peut-être jamais cessé de vous impliquer dans ce commerce illicite. Les peines antérieures ne semblent pas avoir eu d’effets dissuasifs. La preuve tend à démontrer que vous vouliez faire de l’argent, vous enrichir.»

Le magistrat a aussi fait remarquer que la drogue constituait un grave problème dans la société. «En prison, vous allez constater des problématiques de toxicomanie et de santé mentale», a précisé le président du Tribunal.

En plus de la peine d’emprisonnement, Claude Morin ne pourra posséder d’armes pour une période de 10 ans.