Long travail d’extinction à l’entreprise Fruit d’or

NOTRE-DAME-DE-LOURDES. Très longue journée de travail pour les pompiers qui ont combattu le violent incendie qui a ravagé, samedi, l’usine Fruit d’or du rang Saint-Louis Ouest à Notre-Dame-de-Lourdes. À 22 h 15, les pompiers poursuivaient leur travail amorcé une douzaine d’heures plus tôt et s’affairaient à éteindre les derniers foyers. Ils en avaient encore pour quelques heures.

Tout a commencé vers 10 h quand une hausse subite de température s’est produite dans un séchoir de petits fruits dans la partie arrière de l’entreprise. «Un opérateur s’est rendu pour vérifier et il a constaté l’incendie à l’intérieur du séchoir. Des employés ont tenté, en vain, de l’éteindre avec des extincteurs», a indiqué, au www.lanouvelle.net, le directeur du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ), Stéphane Laverdière.

Les employés présents ont ensuite évacué l’usine sans être blessés. Et l’alerte a été donnée. «À notre arrivée, l’embrasement touchait tout le secteur de la production à l’arrière. Les flammes s’étaient propagées au bâtiment», a précisé le directeur du SSIRÉ.

Les pompiers de toutes les casernes du SSIRÉ, à l’exception de Saint-Ferdinand pour couvrir le territoire, ont été dépêchés sur les lieux du sinistre.

On a fait appel aussi à plusieurs équipes de la Ville de Plessisville avec le camion-échelle.

Les sapeurs de la Régie Incentraide (Saint-Louis-de-Blandford-Saint-Rosaire) ont aussi répondu à une alarme générale.

Des pompiers de Val-Alain et de Laurier-Station ont également participé à l’intervention. Au total, l’opération a nécessité une soixantaine de pompiers.

Les sapeurs n’ont ménagé aucun effort pour contenir l’incendie. «On a pu éviter la propagation. Les sections des bureaux et de la maintenance ont été épargnées», a fait savoir le chef pompier.

Les pompiers ont pu puiser l’eau dans une rivière à proximité, mais ils ont dû également s’approvisionner à d’autres sources et effectuer le transport avec les camions-citernes. «Il a fallu environ cinq heures de travail pour réussir à maîtriser l’incendie. Nous avons aussi utilisé trois pelles mécaniques, dont l’une appartenant à l’entreprise, pour faciliter le travail d’extinction», a expliqué Stéphane Laverdière.

Les pertes sont considérables pouvant s’élever, selon lui, à un million de dollars, et peut-être même davantage.

Si l’incendie a pris naissance dans un séchoir, on ne connaît pas, pour le moment, sa cause exacte.