Cruauté animale : on en saura plus en mars

JUSTICE. Les procédures judiciaires se préciseront davantage le 14 mars au palais de justice de Victoriaville concernant Tamara Friedmann, cette résidente de Notre-Dame-de-Ham qui fait face à la justice relativement à un dossier de cruauté animale.

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville, a plaidé pour qu’à la prochaine audience, on sache sur quel pied danser. «À la prochaine date, il faut fixer un procès ou bien régler le dossier», a-t-il indiqué au juge Jacques Trudel.

S’il y a procès dans cette affaire, il se déroulera en anglais, l’option retenue par l’accusée.

Tamara Friedmann fait face à deux chefs d’accusation d’avoir fait souffrir inutilement des animaux, et d’avoir, par négligence, causé des blessures à des animaux.

Ces accusations découlent d’une intervention survenue le 17 février 2014 sur une propriété du rang 2 à Notre-Dame-de-Ham.

Alors qu’ils répondaient au déclenchement du système d’alarme, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska ont découvert, sur place, une quarantaine d’animaux mal en point.

Trois bêtes, un cheval, un chien et un chat, étaient morts.

La Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) avait été appelée à intervenir sur les lieux.