MétéoMédia prévoit un mois de mars très froid

Le froid glacial qui sévit à la grandeur du pays mène bien des Canadiens à se demander quand l’hiver lâchera-t-il prise. Les météorologues de MétéoMédia présentent leur Aperçu du printemps pour les mois de mars, avril et mai. Selon ces derniers, les Québécois devront être patients avant de penser à entailler les érables ou de faire le ménage du printemps, puisque le mois de mars devrait être très froid, ce qui retardera la fonte des neiges et donc, l’arrivée des températures printanières.

Comme l’indiquaient les prévisions de l’Aperçu de l’hiver, presque tout le pays a évité les conditions hivernales extrêmes jusqu’en janvier. Des Prairies jusqu’aux provinces atlantiques, le patron météo des températures froides devrait dominer jusqu’à au moins la fin mars, puisqu’on attend des températures sous les normales. Alors que le printemps s’installera en avril et mai, les régions à l’ouest de l’Ontario commenceront à connaître des températures plus près ou au-dessus des normales. L’Ontario, le Québec et les provinces atlantiques continueront de subir des températures sous les normales.

«Les Québécois devront patienter encore un peu avant de pouvoir trinquer sur les terrasses avec les relents de l’hiver qui persisteront», a expliqué Marie-Josée Grégoire, chef météorologue à MétéoMédia. «Si on s’attend à ce que les précipitations soient près des normales à travers la province, les gens de Gaspé, quant à eux, devraient se préparer à des précipitations au-dessus des normales. Somme toute, nous connaîtrons un printemps similaire à l’an dernier, mais rappelez-vous qu’une saison n’en dicte pas l’autre et que cela ne signifie pas que l’été qui vient sera comme celui de l’an dernier.»

Les fortes accumulations de neige dans le Canada atlantique et les importants niveaux de glace autour des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent sont les causes principales d’un début tardif du printemps avec des températures sous les normales dans ces régions. Des inondations pourront inquiéter les résidents de ces secteurs compte tenu des quantités de neige et de glace. Par contre, les températures sous les normales prévues pourraient donner le temps au sol de dégeler et donc entraîner un dégel plus lent, ce qui réduirait les risques d’inondations majeures. Compte tenu de la nature changeante de la saison, MétéoMédia gardera un œil sur toute tendance météorologique qui pourrait générer des inondations.

«L’hiver a pris un peu plus de temps à s’installer au centre du pays et dans les provinces atlantiques, mais maintenant qu’il y est, il n’a pas l’air d’être prêt à vouloir partir», a déclaré Chris Scott, chef météorologue à MétéoMédia. «Le printemps est une saison de transition où on peut s’attendre à voir une variété de conditions météo. Alors même s’il prend son temps, les Canadiens ne doivent pas désespérer, le beau temps s’en vient. Nous devrions connaître un peu de répit en avril et des conditions plus saisonnières au début du mois de mai.»

La Colombie-Britannique et la côte ouest du Yukon verront la tendance douce qu’ils connaissent cet hiver se poursuivre avec des températures au-dessus des normales attendues pour le printemps. Les Prairies connaîtront des températures sous les normales en mars, mais constateront une remontée près des normales en avril et en mai.

Vancouver et la côte de la Colombie-Britannique connaîtront des précipitations sous les normales, tandis que les Prairies, l’Ontario et le Québec devraient recevoir des précipitations près des normales. Des précipitations au-dessus des normales sont attendues dans les provinces atlantiques en vertu de la trajectoire active de tempêtes et de l’air arctique persistant, ce qui pourrait causer un risque de fortes précipitations de neige, de pluie ou d’une combinaison des deux.