Une deuxième sortie pour Franchir le portail

ARTS VISUELS. Les œuvres basée sur l’art funéraire réalisées par Nancy Shaink auront droit à une deuxième sortie alors qu’elles seront exposées, du 2 au 16 septembre à l’Atelier, galerie d’art de Victoriaville.

Après avoir été présentée à l’église Saint-Christophe au mois de mai, voilà que Nancy Shaink proposera son exposition intitulée Franchir le portail du côté de l’Atelier, galerie d’art de Victoriaville. «À l’église, elle n’a été vue qu’une fin de semaine seulement et à l’Atelier, qui était partenaire du projet, elle sera présentée différemment», explique l’artiste.

Ainsi, dès leur entrée à la galerie, les visiteurs pourront apprécier les 12 panneaux de bois qui ont été réalisés grâce à ce projet artistique qui a bénéficié d’une subvention du CALQ et de la Ville de Victoriaville. Ceux-ci intègrent des frottis faits sur des monuments funéraires de la région par des participants et utilisent des techniques mixtes. «C’est le deuxième volet du projet», ajoute-t-elle.

Un vernissage est prévu pour le vendredi 2 septembre à 19 h et Nancy sera présente afin de faire le tour des panneaux et les expliquer aux personnes présentes.

Une fois cette exposition terminée, Nancy espère pouvoir la présenter du côté de Montréal dans le cadre du «Mois des morts» mais aussi à l’église Sainte-Victoire. «Je suis très heureuse des commentaires jusqu’à maintenant. Les gens ne trouvent pas ça morbide, mais au contraire, très lumineux et doux. Même que ça en surprend plusieurs», apprécie-t-elle.

Avec Franchir le portail Nancy Shaink voulait que les gens voient que la mort n’est pas si effrayante et qu’il y a des choses extraordinaires dans les cimetières.

Et ce projet s’inscrit parfaitement dans sa démarche artistique et professionnelle puisque Nancy est à faire son doctorat en théologie pratique. Elle a aussi décroché un emploi de deux jours par semaine à titre d’intervenante en soins spirituels au CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec à Drummondville.

Avec cet emploi du temps chargé, elle a été obligée de diminuer les conférences pour lesquelles elle est désormais bien connue. Malgré tout, elle est parvenue à faire deux visites de cimetières à Victoriaville (Sainte-Christophe-d’Arthabaska et Sainte-Victoire) et a même formé quelqu’un qui pourra prendre sa relève pour ces visites si jamais elle n’est pas disponible.

Elle souhaite continuer dans l’art funéraire, un créneau qui n’est pas vraiment exploité.