Bernard Adamus et sa couleur au Carré 150

MUSIQUE. Quelques mois après le lancement de son troisième album, Sorel Soviet So What, la tournée de spectacles de Bernard Adamus bat son plein. La population de Victoriaville et sa région aura l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le style unique et coloré du chanteur, le 7 mai, lors de son passage au Cabaret Guy Aubert (Carré 150).

Depuis septembre dernier, 20 000 copies du plus récent album de l’auteur-compositeur-interprète ont été vendues. «C’est vivant. On a eu du gros fun à l’enregistrer. Je suis un peu en criss [sic] qu’il manque des «tounes», mais ce n’est pas plus grave», lance d’emblée le chanteur, précisant par la suite que deux autres de ses chansons devaient se retrouver sur l’album, mais qu’un problème technique était survenu en cours de route. Avec des titres comme Hola les lolos, Le Blues à GG, En voiture mais pas d’char ou encore Jolie Blonde, la révélation de l’année en 2010 à l’ADISQ raconte toujours les histoires de ceux et celles qui l’entourent, mais moins intimement, puisqu’il «comprend maintenant ses limites lorsqu’il écrit».

En spectacle

Sur scène, le Montréalais d’origine polonaise est accompagné de cinq musiciens, dont une section de cuivres. Le spectacle regroupe les dix nouveaux titres de Sorel Soviet So What ainsi que de vieux succès, comme Brun, tiré de son premier album ou encore Fulton Road. Mélangeant le folk, le jazz, le country et même le rap, le nouvel album se veut un peu plus américain. D’ailleurs, Bernard Adamus n’arrive toujours pas à définir vraiment son style de musique. «Je m’inspire de tout ce que j’écoute. Ce sont des coups de cœur. Parfois, c’est une chanson qui me vient en tête et que j’enregistre telle quelle, d’autres fois c’est une surprise», a-t-il expliqué.

Bien que plusieurs artistes considèrent qu’une tournée est particulièrement exigeante sur le plan physique et psychologique, Bernard Adamus, lui, n’en ressent pas les effets. «J’fais pas pitié. Les gens me demandent si c’est fatiguant partir en tournée, eux vont ben travailler toute la journée et faire une heure et demie de transport en commun ou de trafic. Moi, j’embarque dans le truck et je me fais du fun avec des amis. Occupez-vous donc de votre santé!», a-t-il répondu d’un ton sérieux, mais amical.