Le Carré 150 dissipe les doutes

VICTORIAVILLE. Avant même que les fondations ne soient coulées, plusieurs personnes étaient sceptiques quant au futur lieu de diffusion le Carré 150. Depuis sa semaine d’inauguration et plus particulièrement lors de ses portes ouvertes, le week-end dernier, le comité organisateur a su dissiper les doutes.

Dès dimanche matin, des centaines de curieux se sont précipités aux portes du Carré 150 pour y jeter un coup d’œil. Ils ont pu voir et entendre ce que l’enceinte culturelle aura à leur offrir.

Tout d’abord, ils ont pu visiter l’exposition d’Annie Baillargeon au centre d’art Jacques et Michel Auger, apprécier la qualité sonore de la Salle Les Frères Lemaire avec les Premiers violons et l’orchestre La Sinfonietta. Ceux qui désiraient se détendre pouvaient le faire au Lounge Laurier.

Sur place, il y en avait pour tous les goûts. Au Studio Monique-Bourgeois, la LIVE présentait un match d’impro. Au Cabaret Guy-Aubert, la chorale Les P’tits Cœurs ainsi que le Concours solistes et petits ensembles étaient présents. Pour les amateurs de théâtre, les comédiens du Parminou se mélangeaient aux passants, tandis que la Trouple Quapla avait préparé quelques numéros dans la salle des artistes.

«Avant d’y mettre les pieds, les gens ne réalisaient pas à quel point le Carré 150 est grandiose et complet, a laissé entendre la directrice des communications et du marketing de Diffusion Momentum, Kateline Grondin. Ils sont émerveillés par sa luminosité, son ampleur et sa diversité. De plus, certains ont été émotifs en voyant nos clins d’œil au passé, notamment avec les lettres du Laurier dans le lounge.»

Un intérêt marqué

L’auteur de ces lignes a d’ailleurs joué les sondeurs lors de ces portes ouvertes. De ce qu’il a recueilli, la population est emballée par le Carré 150.

«En y entrant, on ne se croyait plus à Victoriaville, a fait savoir Nathalie, âgé de 41 ans. Il est contemporain avec son mur vitré et il va moderniser le centre-ville, qui deviendra un centre urbain.»

Pour Yan, lui aussi âgé de 41 ans, le centre de diffusion procurera un autre angle pour la municipalité. «Cela va faire du bien. Le Carré 150, c’est un projet d’envergure. La grande salle sera une expérience en soi», a-t-il complété.

Enfin, Louise, quant à elle, avait des soupçons avant de mettre les pieds dans l’établissement. Ils ont disparu après sa visite. «L’acoustique est excellente, c’est vraiment impressionnant. Le Carré 150 est un beau joyau et nous devons être fiers de cela. D’ailleurs, les artistes vont vouloir s’arrêter à Victoriaville pour performer», a confié la dame de 66 ans.

Enfin, les trois Victoriavillois étaient également unanimes sur un point. Avec un lieu culturel de cette envergure, ils ont affirmé d’emblée qu’ils y reviendront le temps d’un spectacle.

Alain Lefèvre clôturera la semaine d’inauguration

Même si Luc Langevin ouvrira officiellement, les 11 et 12 septembre prochains, la programmation du Carré 150, il reste encore une prestation pour clôturer les festivités.

En effet, le pianiste Alain Lefèvre sera en prestation le mercredi 16 septembre, lors d’un récital unique pour la Fondation François Bourgeois. Le coût d’un billet est de 42 $ et peut être acheté à la billetterie de l’enceinte culturelle ou sur le web au www.lecarre150.com.