Victoriaville craque pour Bobby Bazini

VICTORIAVILLE. Le nouvel enfant chéri des Québécois avait la chance de clôturer le Festival de blues de Victoriaville et il ne l’a pas raté. Bobby Bazini s’est produit devant une foule qui pourrait être possiblement la plus imposante depuis son déménagement au parc Terre-des-Jeunes.

Avec sa voix au son authentique, Bobby Bazini a visité le répertoire de ses deux albums, Better in Time, paru en 2009, ainsi que Where I Belong, lancé l’an dernier et qui a été parmi les finalistes pour le Prix Juno de l’album de l’année.

Attendu par des milliers de fans en délire, l’auteur-compositeur-interprète s’est empressé de se mettre au travail. Dès son arrivée sur les planches, il a enchaîné Where I Belong, Turn me on et Oh Katy.

Celui qui a ouvert pour le charismatique chanteur country Keith Urban au Festival d’été de Québec il y a deux semaines devant 80 000 personnes a pris le temps de saluer ses spectateurs, même ceux complètement au fond du site. Il a ensuite enchaîné avec les pièces Cold cold heart et Cherish our love.

Grâce à son énergie et son style expressif, Bobby Bazini a fait craquer les Victoriavillois au Festival de blues. Généreux, il est remonté sur scène pour deux autres chansons, interprétant Wish you were here et Heavy Love en rappel.

Bien dégourdis par JW Jones

Avant la venue du chanteur de Mont-Laurier, les festivaliers ont eu droit au groupe drummondvillois O2 ainsi qu’à JW Jones. Originaire d’Ottawa, le guitariste a bien dégourdi leurs jambes avec son album Belmont Boulevard.

Cependant, c’est avec un pot-pourri de succès dont la longévité a dépassé la dizaine de minutes qu’il a tiré son épingle du jeu. Les Blacks Keys et le thème de James Bond, notamment, ont fait partie de son medley. Même que sa bassiste Laura Greenberg et son batteur, Jamie Holmes, se sont amusés à jouer sur sa guitare, au grand plaisir de la foule.