Le cadeau inattendu de Marie-Hélène Carrier

VICTORIAVILLE. Marie-Hélène Carrier est la preuve vivante qu’il faut toujours croire en ses rêves. À l’aube du 30e anniversaire de l’École de danse l’Entre-Choc, elle a produit son dernier spectacle à l’école secondaire Le boisé, le week-end dernier, avant de transférer dans le lieu de diffusion qu’elle désirait tant depuis ses débuts il y a trois décennies, Le Carré 150.

La directrice artistique, un peu comme un peintre n’ayant pas de musée pour exposer ses toiles, souhaitait ardemment avoir un centre culturel à Victoriaville. Il est arrivé par surprise, à un moment où elle s’en attendait le moins.

À la blague, elle avait souligné que ses homologues des environs se consolaient de leur sort lorsqu’elles regardaient de son côté. À présent, elles continueront de le faire, mais pas pour les mêmes raisons.

«Je suis comblée, a-t-elle fait savoir. Personnellement, je ne croyais pas avoir l’opportunité de ramener la danse dans son milieu naturel. C’est un heureux hasard que cela arrive avant notre 30e, mais une chose est sûre, Le Carré 150 tombe à point.»

Cependant, n’allez pas croire que le nombre de spectacles augmentera l’an prochain. De son propre avis, Marie-Hélène Carrier continuera de concentrer ses énergies sur ses productions habituelles, tout en conseillant Diffusion Momentum pour le volet danse de sa programmation.

D’un autre côté, elle sera toutefois en mesure de repousser ses limites. «Involontairement, il y a des aspects que nous ne pouvions pas explorer, parce que nous n’avions pas les infrastructures pour les prendre en charge. Avec le lieu de diffusion, nous allons avoir la possibilité d’aller plus loin dans nos capacités de production», a-t-elle relativisé.

Les dessins animés à l’honneur

Dans un autre ordre d’idées, les danseurs de l’Entre-Choc montaient sur les planches une dernière fois avant le congé estival. Avec BD, ils ont exploité l’univers fantastique des bandes dessinées sur des chorégraphies de style hip-hop.

«Tout le monde tripe et se défonce. Il y a beaucoup d’énergie sur scène, car le hip-hop laisse place à l’imagination. Ça permet aux danseurs de lâcher prise», a expliqué Marie-Hélène Carrier.

Par ailleurs, elle invite toujours ses élèves à passer les auditions en vue de Casse-Noisette, dont la présentation aura lieu en novembre au Carré 150. Elles auront lieu dans les locaux de l’Entre-Choc, situés au 14, rue Perreault, à Victoriaville, le 14 juin prochain.