Croire en un idéal de paix

ÉVÉNEMENT. «Le Festival permet de cultiver gentiment ce qu’on veut voir advenir. Tout commence par un rêve. Il faut avoir un grand idéal, on doit y croire», a exprimé Mathieu Lippé, porte-parole du sixième Festival de la paix qui se déroulera du 15 au 18 septembre à Victoriaville.

«La paix passe par trois grandes étapes, a poursuivi le porte-parole, à savoir la volonté, vouloir un monde davantage en paix, la détermination et l’offrande, offrir notre monde à quelque chose de plus grand».

Avec ce Festival, comme l’a souligné la coordonnatrice Alexandra Gilbert, les organisateurs veulent offrir aux citoyens «un week-end qui fait du bien». «Une fin de semaine pour remplir son petit baluchon avec plein d’outils reliés au couple, à la famille et au développement durable», a-t-elle confié.

Le Festival de la paix proposera ses activités en deux lieux, le mont Arthabaska et à la Place Sainte-Victoire au centre-ville.

De plus, les élèves des écoles secondaires Le tandem et Le boisé pourront visionner, le 15 septembre, le documentaire «Une lueur d’espoir». «Ce sera suivi d’une conférence en direct du Rwanda sur Skype avec Diomède Niyonzima, un homme qui a connu la rue et dont la famille a été décimée par le génocide. Une conférence ayant pour thème l’engagement», a précisé la présidente et directrice du Festival, Anne Beaumier.

Le Festival réalisera une première en accueillant, au Pavillon Arthabaska, François Rouillay, ex-coordonnateur mondial des Incroyables comestibles et créateur de la permathérapie. «On lui doit le développement du mouvement à travers le monde dans quelque 1200 villes», a indiqué Mme Beaumier.

Sabine Becker, ingénieure-urbaniste et multi-thérapeute, l’accompagnera. Tous deux proposeront la conférence «Après Demain, le film… on fait quoi? Ils raconteront leur cheminement d’acteurs de changement et proposeront différentes avenues.

Le vendredi soir, sur la montagne, le Festival reprend sa soirée de danse «trad» québécoise. «On offre des moments de joie aux participants, une soirée précédée par un conte avec Ariane Labonté», a précisé Anne Beaumier.

Durant toute la fin de semaine, la Place Sainte-Victoire s’animera de différentes animations, des activités gratuites pour tous les goûts et tous les âges. Au programme, atelier, animation clownesque, musique et spectacle de marionnettes, entre autres.

«On consacre principalement le samedi à la culture. «Nous allons faire découvrir la culture autochtone. Depuis, avec le Comité d’accueil international des Bois-Francs, nous proposerons un échange avec réfugiés syriens», a fait savoir la présidente.

Et puis, il y a ce Village des Possibles à créer. «On invite la population à apporter différents objets pour mettre sur pied ce village pouvant représenter notre idéal de société», a confié Anne Beaumier.

En soirée le samedi, le Cabaret de la paix prendra place au Carré 150 en mettant en vedette la finaliste de La Voix, Lou-Adriane Cassidy, l’auteur-compositeur-interprète Alexandre Bélliard, Tano Roots, Penouche, Essouma Long et Djeeh Bear, l’homme-orchestre.

«La journée du dimanche se veut axer sur le mieux-être et le mieux-vivre ensemble et des activités touchant la famille et le couple», a fait savoir Mme Beaumier.

Les intéressés pourront expérimenter le tai-chi-chuan, le yoga ou la gymnastique sensorielle, par exemple.

Le Festival recevra aussi Jea-Philippe Ruette, fondateur de la page Facebook Au-delà de nos écrans, qui prononcera une conférence intitulée «Remettre l’amour en circulation».

Les Incroyables comestibles, heureux d’être partenaires dans l’événement, présenteront des ateliers. «On cadre bien avec le Festival. On s’arrime dans ce mouvement d’altruisme et de bienfaisance», a signalé Alexandre Guillemette.

Fidèle à son habitude, le Festival de la paix prendra fin par une soirée de prières pour la paix dans la sacristie de l’église Sainte-Victoire. «On n’appuie aucune religion en particulier, mais bien la diversité. Il s’agit d’un moment fabuleux, une belle expérience pour prier pour la paix aux côtés de personnes de différentes confessions. Nous mettons ainsi de côté nos différences dans un but commun : la paix», a conclu Anne Beaumier.

Pour obtenir plus d’informations sur l’événement, consultez le www.festivaldelapaix.ca.