Donner un sens à la magie de Noël en contribuant à l’Arbre de joie

NOËL. Maintenant terminée la période d’inscriptions, au tour de la population de laisser parler son cœur, de faire preuve de générosité en parrainant un enfant de l’Arbre de joie pour qu’il reçoivent un cadeau neuf à Noël.

«Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert», a exprimé la responsable de l’activité L’Arbre de joie, Mélanie Noël.

L’Arbre de joie s’enracinera pour une 22e année au centre commercial La Grande Place des Bois-Francs du 3 au 5 et du 10 au 13 décembre.

«On sollicite la population à venir cueillir dans l’arbre une carte portant le prénom, l’âge, le sexe et les intérêts d’un enfant pour lui acheter un cadeau d’une valeur minimale de 30 $», a souligné Mélanie Noël.

«Pourquoi ne pas en faire une activité avec vos enfants?, a-t-elle suggéré. Plusieurs familles en font une tradition de Noël et font en sorte que leurs enfants apprennent de belles valeurs en posant ce geste.»

On peut aussi effectuer un don en argent au kiosque de l’Arbre de joie, don permettant de partager avec d’autres l’achat d’un cadeau. Il est aussi possible de choisir un enfant sur le site du Club Optimiste de Victoriaville qui organise l’Arbre de joie au www.optivicto.com.

Les organisateurs comptent sur la générosité de la population. «L’Arbre de joie rapporte autant à celui qui donne qu’à celui qui reçoit. Joignons-nous aux Optimistes afin de combler des cœurs d’enfants et de véhiculer la valeur du partage», a lancé Mélanie Noël.

«Un geste si important et gratifiant»

Président d’honneur de l’édition 2015 de l’Arbre de joie, Bruno Fortin de Volkswagen Victoriaville comprend la valeur du geste de parrainer un enfant.

«Il y a 15 ans, j’ai eu le privilège de poser un geste similaire en offrant un cadeau à un enfant dont les parents, ayant un faible revenu, étaient incapables d’offrir un cadeau à leur fils pour Noël. Sans le savoir, cet enfant m’a redonné beaucoup plus que le simple cadeau offert», a-t-il exprimé.

Tous les enfants n’ont pas la même chance à Noël, a-t-il signalé. «Heureusement, l’Arbre de joie voit à sensibiliser la population à cette situation et à la belle valeur du partage, a-t-il noté. Le simple geste de parrainer un enfant peut faire une grosse différence pour eux et marquer leur enfance d’une belle et bonne façon. C’est un geste si important et gratifiant de parrainer un enfant de faire connaître la cause. Faire le geste de choisir un enfant dans l’Arbre de joie, de choisir son cadeau et de le rapporter pour la livraison donne tout son sens à la magie de Noël et donne envie d’y croire.»

Le président d’honneur sollicite à la cause ses connaissances et des gens d’affaires, et il sera présent le 3 décembre de 13 h à 17 h à la Grande Place des Bois-Francs. «Je me ferai un devoir de faire en sorte que tous les enfants inscrits aient un cadeau de Noël», a-t-il soutenu.

Pas moins de 17 équipes composées de personnages et du père Noël assureront la distribution des cadeaux aux enfants en soirée le 16 décembre.

Bon an mal an, l’Arbre de joie permet à plus de 500 enfants de recevoir un cadeau à l’occasion de Noël.

«Il est difficile de croire qu’en 2015, il y a encore des gens dont la situation ne leur permet pas de vivre cette période dans la joie et l’abondance. Les apparences sont souvent trompeuses, et on ne peut juger de ce que vivent réellement certaines familles pouvant vivre un incendie, une séparation, une perte d’emploi ou une maladie, autant de situations qui bouleversent les familles à plusieurs niveaux y compris au plan financement», a confié Claudia Pellerin de l’Association Parents-Ressources des Bois-Francs, l’un des organismes qui s’impliquent en inscrivant les enfants à l’Arbre de joie.

«L’Arbre de joie se veut un petit geste pour apporter le bonheur et la joie», a-t-elle ajouté.

Émouvant témoignage

Stéphanie, une jeune maman de l’Arbre de joie, a manifesté, avec beaucoup d’émotions, sa gratitude envers l’organisme, mais surtout envers le généreux donateur qui, il y a deux ans, a permis à sa fillette de 3 ans de recevoir un cadeau.

«Quand le père Noël s’est présenté à la maison, je me suis mise à pleurer. Je voulais tellement remercier la personne pour son geste. Ça fait du bien de savoir qu’il existe du bon monde», a-t-elle exprimé, les larmes aux yeux.

L’an dernier, la jeune femme a laissé la chance à d’autres, sachant que les besoins sont grands. «Cette année, je m’inscris de nouveau, j’en ai encore besoin. L’Arbre de joie est tellement une belle chose, je ne veux pas que ça finisse. Et un jour, ce sera à mon tour de donner», a-t-elle assuré.