La traversée à vélo du Canada de Laurier Chagnon

PLESSISVILLE. Retraité et âgé de 61 ans, Laurier Chagnon de Princeville traversera cet été le Canada à vélo, un trajet de 6500 kilomètres ou de 70 jours à pédaler pour tous ceux qui luttent pour vaincre le cancer.

«Le cancer est devenu la cause principale de décès au Canada. Nous sommes tous, sans exception, confrontés de près ou de loin à cette maladie. Les gens qui se battent pour la surmonter relèvent un défi sans pareil. Personne n’est à l’abri de ce fléau. C’est par la recherche que nous augmenterons nos connaissances, que nous pourrons améliorer la qualité de vie des personnes atteintes et augmenter leurs chances de survie», estime M. Chagnon qui est également conseiller municipal à la Ville de Princeville.

«C’est pour toutes ces personnes qui luttent inlassablement que je passe à l’action. C’est le défi de ma vie», raconte-t-il tout en ajoutant qu’il rêvait de concrétiser un tel projet depuis qu’il a l’âge de 20 ans, mais que les opportunités ne s’étaient jamais présentées. «Là, c’est le temps d’y aller pendant que je suis encore capable et en assez bonne forme physique.»

380 heures à pédaler!

L’entrepreneur à la retraite prévoit partir du domicile familial à Princeville le 9 juin pour atteindre Halifax une dizaine de jours plus tard. De là, il prendra ensuite l’avion à destination de Vancouver pour rentrer à la maison à vélo. «Mon défi est grand, mais les besoins pour la recherche sur le cancer sont grands.»

M. Chagnon appréhende certes quelque peu la traversée des Rocheuses et des Prairies, mais se fait rassurant. «Les probabilités de rencontrer de la neige en montagne à la fin du mois de juin sont passablement réduites. Par contre, il y a toujours le risque de se taper du soleil à 35 degrés dans les Prairies. Ce n’est toutefois pas une course que je fais et je prendrai le temps de me reposer.»

Afin de réussir son défi, M. Chagnon procède à un entraînement en deux phases, d’abord musculaire et ensuite de vélo. C’est 100 km par jour, excluant quelques jours de repos à l’occasion, qu’il entend réaliser. Il planifiera plus précisément son trajet dans les semaines à venir. «Une chose est sûre, c’est que je fais ce périple de façon autonome, c’est-à-dire que j’amène avec moi une tente et tout l’attirail de cuisine», signale-t-il tout en précisant qu’il sera aussi accompagné par un autre cycliste.

M. Chagnon invite les gens de ne pas hésiter à faire un don via sa page Facebook en cliquant sur le lien http://evenement.kintera.org/traversee-velo. «Je ne me suis pas fixé d’objectif comme tel, mais j’aimerais bien amasser plus de 1 $ du kilomètre. Par vos dons, vous soutiendrez non pas mon défi personnel, mais les chercheurs qui travaillent inlassablement à trouver des solutions pour vaincre cette maladie et surtout tous ceux qui se battent pour survivre», a-t-il conclu.

Il sera d’ailleurs possible de suivre la traversée du Canada à vélo de M. Chagnon sur son compte Facebook alors qu’il fera des commentaires sur son expédition.