Tout roule pour les Éditions Gladius International

VICTORIAVILLE. «L’année 2014 constitue une grosse cuvée», affirme Marc Fournier, directeur de la recherche et du développement et fondateur des Éditions Gladius International, en parlant de la soixantaine de nouveautés que l’entreprise met sur le marché cette année.

Gladius revient avec une valeur sûre, le volume 2 de «Devenez magicien avec Luc Langevin». «Pas moins de 20 000 exemplaires ont été vendus d’avance alors qu’au Québec, quand on vend 2000 jeux, cela relève de l’exploit», souligne Marc Fournier en entrevue téléphonique avec le www.lanouvelle.net.

Le fabricant de jeux québécois, par ailleurs, a paraphé une nouvelle entente avec Walt Disney pour desservir le Canada avec les jeux de princesses.

«On a aussi conclu une entente avec Marvel, une première pour l’utilisation des super héros, les Avengers», précise Marc Fournier.

Pour les fillettes de 3 à 8 ans, Gladius propose «Sauvons Arendelle!» avec la populaire Reine des neiges

«Les petits garçons, eux, pourront notamment s’amuser avec différents jeux à l’effigie des Avengers», note le fondateur de Gladius.

Pour Marc Fournier, «À l’aventure avec Arthur L’Aventurier» représente aussi une belle nouveauté «pour le plaisir des tout petits jusqu’à la famille».

Les adaptations

Interrogé sur le type de jeu qui suscite le plus d’intérêt, Marc Fournier répond que, depuis sept ou huit ans, les jeux adaptés des jeux-questionnaires télévisés demeurent très prisés. «C’est très fort chez les adultes au Québec, mais ailleurs aussi. Il s’agit d’une tendance mondiale», note Marc Fournier.

Comme le jeu «Le tricheur». Gladius a créé cette année une version junior. «Il paraît que les jeunes sont bons pour tricher», blague M. Fournier.

Bref, Gladius poursuit sa croissance. Marc Fournier s’attend à une très bonne année, rappelant que la période de six semaines avant Noël constitue le moment propice pour la vente des jeux. «C’est là, le gros des ventes», constate-t-il.

Le fondateur de Gladius se dit satisfait de la progression de l’entreprise qui œuvre dans un domaine compétitif difficile en présence de multinationales. «Notre succès est notamment attribuable aux gens qui encouragent les produits québécois», souligne Marc Fournier qui se rappelle de son tout premier jeu Nature Enjeux sur la nature et l’environnement qu’il a développé à 21 ans, en 1993.

Gladius verra le jour trois ans plus tard. Et aujourd’hui, l’entreprise produit en moyenne 600 000 jeux par année. «Notre usine de Beauport emploie une trentaine de personnes. Gladius contribue aussi à maintenir des centaines d’emplois chez ses fournisseurs», conclut Marc Fournier.