La Fondation de l’Ermitage va de record en record

PHILANTHROPIE. «Ça m’énerve!», a déclaré Alain Danault qui, avec sa conjointe, Michèle Paradis, présideront la prochaine campagne de la Fondation de l’Ermitage. C’est que la collecte de la précédente a atteint de nouveaux sommets en 35 ans d’existence, la somme de 474 122 $.

À cette somme il faut ajouter un legs testamentaire de 112 748 $, ce qui porte à 586 870 $ les fruits de la campagne 2015-2016 que présidait le trio de pharmaciens composé d’Anne Robitaille, Lyne Isabelle et Jean-Sébastien Croteau.

Le président de la Fondation, Marc-André Gagnon a précisé que ces résultats avaient largement dépassé l’objectif de 350 000 $ et l’ancien record de 451 000 $.

Un projet d’un million $ au Roseau

Il a profité du dévoilement des résultats de la dernière campagne pour annoncer que la Fondation souhaitait s’engager dans un projet d’envergure visant à lancer un chantier de modernisation des postes de garde, des aires communes (salon, salle à manger, cuisinette, etc.) sur quatre étages du centre d’hébergement Le Roseau et la réfection de quatre salles de bain.

Pour ce chantier estimé à 1 million $, la Fondation voudrait pouvoir fournir une contribution de 400 000 $, le reste de la facture étant assumée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS). M. Gagnon a précisé que ces travaux étaient jugés prioritaires par l’établissement et qu’ils pourraient se réaliser d’ici un an.

Comme la Fondation ne voulait pas se lancer dans une campagne spéciale pour ce projet au Roseau, – «les gens sont tellement sollicités», soutient M. Gagnon – elle utilisera, pour le financer, les surplus de l’année qui s’achève et ceux, espérés, de la prochaine année.

230 000 $ déjà versés

Des revenus de la campagne qu’ont présidée les pharmaciens et pharmaciennes, 230 000 $ ont déjà servi à munir de moteurs de levier sur rail la totalité des chambres des résidents des trois centres (Le Roseau et le Chêne et Étoiles d’or), d’acheter d’autres équipements comme des fauteuils gériatriques, d’aménager un salon des familles et fin de vie au centre d’hébergement de Warwick.

D’autres projets à soutenir

La Fondation estime à 120 000 $ les projets qu’elle souhaite soutenir au cours de la prochaine année.

Le passage du flambeau de la présidence d’honneur a donné lieu à des témoignages soulignant la générosité de la population et l’engagement des gens de la Fondation.

Si le record de l’an dernier «énerve» et met de la pression sur Alain Danault, directeur général du Club de golf de Victoriaville, sa conjointe, Michèle Paradis, a admis qu’il s’agissait pour elle d’un premier engagement public, elle qui a toujours soutenu celui de son conjoint et maintenant son fils, Phillip, l’attaquant du Canadien.

Infirmière depuis plus de 30 ans, elle a d’abord œuvré dans le milieu hospitalier. Elle travaille maintenant à la Clinique du Grand boulevard surtout à l’enseignement auprès de gens atteints de maladies chroniques.

C’est avec simplicité et avec cœur, a-t-elle dit, qu’elle et son conjoint coprésideront la campagne. À l’éventail des activités de financement, s’ajoute un bazar de livres pour cet automne. On peut déjà en déposer au bureau de la Fondation, au 61, rue de l’Ermitage.

Le fils du couple, Phillip, la fille Ann-Andrée, même Claude Danault, le père d’Alain, ont assisté à la conférence de presse.

On ne pouvait faire autrement que de demander à Phillip s’il connaissait son sort à quelques mois de l’échéance de son premier contrat. «Aucune idée», a-t-il répondu, ajoutant qu’il n’avait reçu aucun message. S’il n’en reçoit pas avant la fin de juillet, ce sera mauvais signe. Quoi qu’il en soit, iI n’est pas inquiet, disant avoir connu une belle fin de saison avec l’équipe.