Des retombées de 32 millions de dollars pour la région

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, Laurent Lessard, rend publiques des données économiques issues d’une étude sur les activités fauniques dans la région du Centre-du-Québec.

«Cette étude révèle que plus de 350 emplois à temps plein sont associés à la pratique des activités fauniques dans le Centre-du-Québec et que 25 millions de dollars en PIB et 7 millions de dollars en revenus fiscaux sont générés par les dépenses des adeptes, ce qui totalise 32 millions de dollars. De plus, le doré, le groupe brochet, perchaude, achigan et la truite mouchetée génèrent à eux seuls près de 57% de ces retombées. C’est donc dire que les dépenses engendrées par les activités des chasseurs, des pêcheurs et des piégeurs bénéficient largement à la région», a déclaré le ministre Lessard.

Des retombées pour tout le Québec

L’année 2014 marque la fin d’un important chantier de mise à jour des retombées économiques engendrées par les activités de chasse, de pêche et de piégeage. Au Québec, les activités fauniques mobilisent plus d’un million d’adeptes soit 300 000 chasseurs, 700 000 pêcheurs et 8 000 piégeurs qui consacrent annuellement à leur loisir 15 millions de jours et dépensent 1,6 milliard de dollars.

Les retombées de la chasse sont dues principalement à l’orignal, au petit gibier et au cerf de Virginie. Ces retombées se chiffrent à 360 millions de dollars. Le doré, la truite mouchetée et l’orignal sont les trois espèces fauniques qui génèrent le plus de retombées économiques au Québec. Ces trois espèces produisent des retombées de 625 millions de dollars. Par jour d’activité, ce sont la pêche au saumon atlantique, la chasse au caribou et la chasse au cerf de Virginie sur l’île d’Anticosti qui entraînent le plus de retombées.

Précisons qu’en 2013 seulement, le secteur de la faune et des parcs a vendu plus de 1,3 million de permis de chasse, de pêche et de piégeage. En plus de contribuer à la création et au maintien de près de 14 000 emplois équivalents à temps complet, les dépenses des adeptes génèrent annuellement au Québec près de 900 millions de dollars en valeur ajoutée et 180 millions en revenus pour le gouvernement.

«La chasse et la pêche au Québec sont des traditions, mais également des passions. Les sommes importantes dépensées par les adeptes en témoignent et contribuent directement au dynamisme de l’économie régionale. Cela assure la vitalité de toute une industrie composée de partenaires, de commerçants et de manufacturiers qui s’appuient notamment sur un réseau structuré de 635 pourvoiries, 86 zecs et 21 réserves fauniques à l’échelle du Québec. Enfin, ces dernières permettent au gouvernement de poursuivre adéquatement la gestion des activités fauniques au Québec et d’en assurer la pérennité », a ajouté le ministre Lessard.

Cette étude réalisée en 2012 par la firme ÉcoRessources présente les retombées générées annuellement par chacune des espèces visées par les activités de chasse, de pêche et de piégeage, et ce, dans les 17 régions du Québec. Elle exclut les dépenses associées aux activités fauniques sans prélèvement telles que l’observation d’oiseaux et ne prend pas en considération les dépenses d’exploitation et d’investissements des territoires fauniques structurés comme les zecs, les parcs et les pourvoiries.

Le rapport final intitulé L’industrie faunique comme moteur économique régional est accessible à l’adresse suivante : http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/nature-chiffres.jsp.