Et s’amorce la construction de 36 nouveaux logements

CONSTRUCTION. S’est amorcée il y a quelques semaines la construction d’un complexe résidentiel au 397, rue Girouard, terrain inoccupé depuis au moins deux générations, indique Kathleen Laroche, gestionnaire immobilier pour l’entreprise Les Constructions F.& P. Courtois, inc.

Au terme des six phases de construction, le complexe devrait abriter 34 unités d’habitation, des logements de trois et de quatre pièces et demie, un investissement frôlant les 3 millions $.

L’entreprise que préside Patrick Courtois a acquis le terrain des mains d’Yves Belleau, toujours propriétaire de l’édifice qui abritait son commerce Meuble Perreault faisant face au boulevard des Bois-Francs. Le site du futur complexe (compris entre le boulevard et la rue Girouard) s’est aussi agrandi d’une parcelle de terrain d’un voisin.

La construction a commencé avec un premier immeuble de trois étages de huit unités (quatre logements de trois pièces et demie, quatre de quatre pièces et demie). Mme Laroche espère qu’en novembre la première phase soit terminée.

Les autres bâtiments devant se greffer au premier ne comporteront que deux étages au lieu de trois et s’implanteront au fur et à mesure de la demande. Ils comporteront exclusivement des logements de quatre pièces et demie.

«À prix concurrentiel, soutient la gestionnaire, on construit des logements haut de gamme.» Elle précise que l’entrepreneur adhère au programme Victoriaville habitation durable et se soucie de l’environnement où il construit. «Par son revêtement de brique rouge, la construction va s’harmoniser avec le secteur patrimonial», dit encore Mme Laroche.

Les plans auraient été ainsi conçus de façon à laisser des espaces verts – de la place pour un potager collectif par exemple – intégrant les remises aux habitations et minimisant les îlots de chaleur.

L’emplacement est stratégique, toujours selon la gestionnaire, au cœur du Vieil-Arthabaska, à proximité de plusieurs services. Le locateur vise une clientèle de personnes seules ou des couples de gens retraités.

Chaque adresse aura sa porte et son stationnement.

Le projet a suscité du mécontentement dans le voisinage alors que 22 personnes avaient signé le registre municipal alors que 33 signatures étaient nécessaires pour faire reculer le projet ou déclencher un référendum.

Kathleen Laroche soutient que l’assemblée de consultation avait permis de dissiper beaucoup d’inquiétudes. Elle ajoute que peu importe la nature du projet d’occupation du terrain, il aurait rencontré de la résistance. Justement parce que le voisinage s’accommodait bien de ce vaste espace désert depuis tant de décennies.