Les 3 mousquetaires investissent un demi-million au centre-ville

ÉCONOMIE. Nancy Capistran, Marguerite Bourgeois et Félix-Antoine Matteau, un trio qui forme la compagnie de gestion immobilière Gestion les 3 mousquetaires, investissent pas moins d’un demi-million de dollars au centre-ville de Victoriaville. Ils acquièrent ainsi le bâtiment du 42-44, rue Notre-Dame Est que possédait la famille Haroon.

«Notre mission première visait l’acquisition du bâtiment construit en 1946, anciennement la mercerie Haroon. Puis, la deuxième mission consiste à la restauration de l’immeuble», a expliqué, en conférence de presse, la présidente de Gestion les 3 mousquetaires, Nancy Capistran, également consultante en ressources humaines et propriétaire d’Altitude ressources humaines.

D’ailleurs, Nancy Capistran installera, dès la mi-automne, ses bureaux au deuxième étage de l’édifice. «C’est un grand jour pour moi, un rêve se réalise. Être partenaire avec Marguerite et Félix-Antoine permettra de développer mon entreprise», a-t-elle précisé, notant qu’elle accueillera bientôt une nouvelle consultante portant à cinq les membres de son équipe.

Nouveau concept de restauration

Restaurateur dans la région de Shawinigan, Félix-Antoine Matteau, copropriétaire du restaurant Le St-Antoine à Sainte-Flore, son village natal, occupera le rez-de-chaussée en y implantant un restaurant.

Associé, a-t-il dit, avec «deux chefs créatifs et talentueux», le jeune homme a confié avoir opté pour Victoriaville plutôt que Shawinigan en raison de «l’emplacement magnifique», au centre-ville, mais aussi de la gentillesse de Nancy Capistran.

Des travaux seront réalisés avant l’ouverture de son nouveau concept. «Ce ne sera pas avant 2017, a-t-il fait savoir. Nous proposerons un concept nouveau, un endroit où on se sent chez soi, un lieu rassembleur où on pourra célébrer en fin de soirée, où on aura du plaisir à aller et à revenir.»

Le restaurateur se fait plutôt discret pour le moment, préférant attendre quelques mois avant d’en dire davantage. On sait toutefois que de 15 à 20 nouveaux emplois seront créés.

Motivée et inspirée

Pour Marguerite Bourgeois, une entrepreneure sociale, fondatrice et directrice générale du centre de stimulation L’Envol, cette participation dans cette nouvelle compagnie de gestion constitue une première expérience du genre, bien qu’elle soit impliquée dans de nombreux projets.

Motivée non seulement par le rêve de Nancy Capistran et sa capacité à recruter des partenaires, Marguerite Bourgeois se dit aussi inspirée par l’homme d’affaires Guy Aubert, sa réalisation du 3, rue de la Gare et son engagement dans le Carré 150.

«J’ai trouvé la jeunesse. Nancy avait un rêve. Je peux en être le levier pour aider à le réaliser. Et mon implication est issue de mon amour de la région, et en particulier de Victoriaville et de son dynamisme. J’ai le goût de participer à la revitalisation du centre-ville, d’investir dans un projet mobilisateur», a-t-elle souligné.

Présent lors de l’annonce mercredi matin, le maire André Bellavance a accueilli avec joie, bien sûr, pareil projet. «Pour nous, à la Ville, c’est toujours comme de la musique à nos oreilles, a-t-il commenté. Ce n’est pas pour rien que nous réalisons le projet de revitalisation du centre-ville. On y croit, on sait que des commerçants se montrent très intéressés à ce projet. Et ça se concrétise. Les gens constatent qu’il y a un potentiel à occuper le centre-ville et à le faire vivre sachant que les citoyens vont y venir de plus en plus.»