Victo aura son centre d’amusement Le Rigolo

AFFAIRES. Avec son conjoint et partenaire d’affaires, Joanie Venne s’apprête à ouvrir un deuxième centre d’amusement et de développement, Le Rigolo, comme celui qu’elle a créé à Sherbrooke il y a neuf mois.

Le complexe devrait ouvrir ses portes en novembre au 648, boulevard des Bois-Francs Sud dans le secteur Arthabaska, là où se trouvait Naturo 2 Sport avant de déménager à la Grande Place des Bois-Francs.

Avec ses modules de jeux, son terrain multifonctionnel, son mur d’escalade, Le Rigolo occupera 5300 pieds carrés, une plus grande superficie que celle de l’ancien centre d’entraînement.

Ergothérapeute de formation, la jeune femme de 28 ans avait eu l’idée d’un centre où le jeu resterait au cœur de ses deux vocations, l’amusement et le développement. «Je souhaitais un lieu où même s’ils sont en thérapie, les enfants ne soient pas marginalisés. Que leur thérapie reste un jeu. Le tout dans un environnement convivial.»

C’est le volet thérapeutique qui distinguerait Le Rigolo des autres centres d’amusement, soutient Mme Venne. Il aménagera des plages horaires spécialement dédiées aux séances thérapeutiques pour la clientèle des enfants ayant, par exemple, une déficience intellectuelle, des troubles anxieux, de déficit de l’action ou de l’hyperactivité.

Si Mme Venne est seule propriétaire de l’établissement sherbrookois, c’est avec son conjoint, Frédéric Mercier, jeune policier de 26 ans de la Sûreté municipale de Sherbrooke, qu’elle exploitera Le Rigolo de Victoriaville.

«Même si je suis ergothérapeute et Fred policier, nous avons tous deux un fort côté entrepreneurial. Nous sommes intenses et le travail ne nous fait pas peur.»

Ils expliquent que s’ils ouvrent un deuxième établissement, c’est que Le Rigolo de Sherbrooke a du succès, qu’il y a une forte demande pour ce type de parc intérieur où les parents aiment aussi organiser des fêtes d’enfants. «Pourquoi ne pas en ouvrir un autre?», s’était dit la jeune femme, avide de défis.

Le couple d’entrepreneurs a examiné la carte québécoise pour constater que Victoriaville ne disposait pas de plateau récréatif de ce genre, les plus rapprochés se trouvant à Trois-Rivières et à Thetford.

Ils ne révèlent pas la taille des investissements qu’ils alloueront pour transformer l’ancien centre d’entraînement. Le Rigolo de Victoriaville devrait créer des emplois étudiants, étant ouvert de semaine comme de fin de semaine. Et, selon l’achalandage, il créera aussi des emplois pour des thérapeutes.

Pour assurer ses pas dans l’implantation de la deuxième succursale du Rigolo, le couple se fait accompagner par la coordonnatrice des commerces et services de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région, Annie Verreault.

«Un à la fois!», répond l’entrepreneure, après avoir dit qu’il y avait place à l’expansion pour Le Rigolo.