Le Club de golf Colonial à vendre
ÉCONOMIE. Déjà retraité du domaine de la construction et considérant qu’il célébrera sous peu ses 71 ans, Jean-Yves Grenier a pris la décision de vendre le Club de golf Colonial de Victoriaville.
Il en est propriétaire depuis neuf ans. Il a acquis l’endroit des mains de la famille Lafrenière, de Montréal. Cette famille est toujours propriétaire du Club de golf de Saint-Simon. Elle a déjà possédé, pendant une brève période, le Club de golf du Mont Adstock, près de Thetford Mines.
Bien qu’il jouisse d’une clientèle fidèle, il a d’ailleurs avancé que le début de la présente saison s’avère «bon», M. Grenier ne s’attend pas à ce que le futur ou les futurs acheteurs conservent la vocation actuelle. Il croit plutôt que le site fera ultérieurement place à un développement résidentiel et commercial. Ce secteur du boulevard Pierre-Roux s’est d’ailleurs beaucoup développé au cours des dernières années.
Lorsque joint par le www.lanouvelle.net, M. Grenier a fait savoir que l’entreprise voisine (Gazonnière Victo) avait déjà manifesté de l’intérêt pour la zone inondable, qui recouvre la moitié du terrain d’une superficie totale de 2,6 millions de pieds carrés.
Le propriétaire du Club de golf Colonial n’écarte pas la possibilité de vendre tout d’un bloc ou séparément (zone inondable et habitable). Il est confiant, considérant l’emplacement stratégique, que tout se règle relativement rapidement. Par contre, peu importe le moment de la vente, il a assuré que les golfeurs, les membres notamment, pourront terminer leur présente saison.
«Nous serons ouverts jusqu’en octobre, peu importe que le Club soit vendu ou non. Et si nous n’arrivons pas à trouver un acheteur au cours de la prochaine année, il y aura une autre saison de golf au Colonial l’an prochain», a souligné son propriétaire.
La vente du Club de golf Colonial a été confiée aux agents immobiliers Patrice Marcoux et Danny Cormier, de la bannière Re/Max. Sur Internet, mercredi matin, on pouvait y lire un prix demandé de 965 000 $. Dans la description, on écrit qu’il s’agit d’un terrain de «2,6 millions de pieds carrés en secteur résidentiel et commercial avec les services de la Ville à proximité. Idéal pour promoteurs. Plusieurs configurations de développement possibles. Le prochain secteur qui se construira à Victoriaville, c’est celui-là!».
Profiter de la vie
C’est pour profiter davantage de son chalet sur le bord du lac Saint-François et de la présence de ses petits-enfants que Jean-Yves Grenier a pris la décision de vendre le Club de golf Colonial. Ce dernier est ouvert au public depuis 1970. Il a été fondé par Réal Rousseau. Il s’agit d’un terrain intermédiaire, un neuf trous, d’une longueur de 2687 verges.
«À mon âge, je veux passer à autre chose, a confié M. Grenier. Les affaires, ça demeure un milieu exigeant.»
Durant son règne à la tête du Club, il a, durant une certaine période, travaillé en compagnie de deux associés, Richard Picard et Martin Provencher. L’expérience, de son propre aveu, n’a pas été concluante. «Je les ai d’ailleurs rachetés», a-t-il conclu.